- EAN13
- 9782140327797
- Éditeur
- L'Harmattan
- Date de publication
- 23/02/2023
- Collection
- Historiques
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782140327797
- Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
16.99
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Papier - L'Harmattan 23,00
L'expédition de 1830 n'était pas la première intervention française contre
Alger. Durant toute la seconde moitié du XVIIe siècle, des attaques
récurrentes de la marine royale ont tenté de punir la ville blanche de sa
course en Méditerranée. D'abord en attaquant systématiquement les navires
barbaresques afin de faire le plus possible d'esclaves « turcs » sur les
galères marseillaises. Ensuite, en tentant - vainement - de s'installer sur la
côte, à Gigeri (aujourd'hui Jijel). Enfin, en cherchant à impressionner le dey
par des bombardements qui, en 1682 et 1683 puis en 1688, ont pilonné la ville
et le port. Sans réussir à détruire Alger, ni même à arrêter la course
barbaresque en Méditerranée occidentale, même si après 1690, les raïs ne
prennent pratiquement plus d'esclaves chrétiens. Le récit de cette guerre
franco-algérienne, déformé par la propagande de l'époque et occulté par
l'expédition de 1830, est resté largement méconnu. Il est resitué ici dans le
contexte économique et politique du moment, montrant qu'avant de s'y installer
au XIXe siècle, la France cherchait depuis longtemps à être maîtresse d'Alger.
Alger. Durant toute la seconde moitié du XVIIe siècle, des attaques
récurrentes de la marine royale ont tenté de punir la ville blanche de sa
course en Méditerranée. D'abord en attaquant systématiquement les navires
barbaresques afin de faire le plus possible d'esclaves « turcs » sur les
galères marseillaises. Ensuite, en tentant - vainement - de s'installer sur la
côte, à Gigeri (aujourd'hui Jijel). Enfin, en cherchant à impressionner le dey
par des bombardements qui, en 1682 et 1683 puis en 1688, ont pilonné la ville
et le port. Sans réussir à détruire Alger, ni même à arrêter la course
barbaresque en Méditerranée occidentale, même si après 1690, les raïs ne
prennent pratiquement plus d'esclaves chrétiens. Le récit de cette guerre
franco-algérienne, déformé par la propagande de l'époque et occulté par
l'expédition de 1830, est resté largement méconnu. Il est resitué ici dans le
contexte économique et politique du moment, montrant qu'avant de s'y installer
au XIXe siècle, la France cherchait depuis longtemps à être maîtresse d'Alger.
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