- EAN13
- 9782262058609
- Éditeur
- Perrin (réédition numérique FeniXX)
- Date de publication
- 1997
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
La révolution maternelle depuis 1945 : femmes, maternité, citoyenneté
Femmes, maternité, citoyenneté
Yvonne Knibiehler
Perrin (réédition numérique FeniXX)
Livre numérique
L'accès des femmes aux droits politiques, en 1945, n'a pas suffi à faire
d'elles des citoyennes à part entière. C'est que la maternité introduit une
différence considérable entre la citoyenneté masculine et la citoyenneté
féminine. Dans cette étude sociale, économique, et surtout culturelle, de la
maternité depuis 1945, Yvonne Knibiehler réfléchit sur une triple révolution :
Pourquoi ces femmes qui ont reçu l'intégralité des droits civiques ont-elles,
en même temps, voulu le baby-boom ? Pourquoi, après 1968, leurs filles ont-
elles dénoncé la maternité comme un asservissement et le patriarcat comme une
exploitation ? Pourquoi leurs petites-filles réclament-elles, à présent, un
enfant à tout prix ? Ces mutations, si profondes et si rapides, ont-elles
transformé les relations entre citoyenneté et maternité ? Dans quelle mesure ?
Désormais, toute mère noue, hors du foyer, des liens sociaux autonomes, non
seulement pour gagner elle aussi le pain quotidien mais, plus encore, pour
collaborer avec les spécialistes, de plus en plus nombreux, qui aident
l'enfant à grandir : médecins, enseignants, psychologues. Ses partenaires ont
changé. Sa responsabilité personnelle augmente, se diversifie, prend une
dimension politique. Il y a là un moteur puissant de la citoyenneté féminine,
à condition de ne pas enfermer les femmes dans une inacceptable spécificité, à
condition d'inventer un nouveau féminisme, c'est-à-dire un nouvel humanisme.
d'elles des citoyennes à part entière. C'est que la maternité introduit une
différence considérable entre la citoyenneté masculine et la citoyenneté
féminine. Dans cette étude sociale, économique, et surtout culturelle, de la
maternité depuis 1945, Yvonne Knibiehler réfléchit sur une triple révolution :
Pourquoi ces femmes qui ont reçu l'intégralité des droits civiques ont-elles,
en même temps, voulu le baby-boom ? Pourquoi, après 1968, leurs filles ont-
elles dénoncé la maternité comme un asservissement et le patriarcat comme une
exploitation ? Pourquoi leurs petites-filles réclament-elles, à présent, un
enfant à tout prix ? Ces mutations, si profondes et si rapides, ont-elles
transformé les relations entre citoyenneté et maternité ? Dans quelle mesure ?
Désormais, toute mère noue, hors du foyer, des liens sociaux autonomes, non
seulement pour gagner elle aussi le pain quotidien mais, plus encore, pour
collaborer avec les spécialistes, de plus en plus nombreux, qui aident
l'enfant à grandir : médecins, enseignants, psychologues. Ses partenaires ont
changé. Sa responsabilité personnelle augmente, se diversifie, prend une
dimension politique. Il y a là un moteur puissant de la citoyenneté féminine,
à condition de ne pas enfermer les femmes dans une inacceptable spécificité, à
condition d'inventer un nouveau féminisme, c'est-à-dire un nouvel humanisme.
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