- EAN13
- 9782354123499
- Éditeur
- Presses Universitaires de Perpignan
- Date de publication
- 13/05/2022
- Collection
- Études
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782354123499
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Cet ouvrage collectif est né du questionnement d’un psychiatre, le Dr. Bernard
Odier, constatant la place prise par l’écriture dans le travail avec certains
de ses patients. Il a cherché, et trouvé, dans l’auteure, une « femme de
lettres » pour partager et prolonger ses réflexions. D’autres praticiens
exerçant dans les Pyrénées-Orientales, que rapprochent leur amitié pour Henri
Ey et la fidélité à sa pensée cultivant l’hospitalité, ont jugé comme nous
bienvenu de reprendre actuellement ces questions, en amenant à dialoguer des
psychanalystes, des littéraires, des linguistes, des philosophes, des
soignants, des animateurs..., tous, ou presque, écrivants. La psychanalyse met
l’accent sur l’écoute et la parole. Pourtant des patients psychotiques
semblent préférer l’écriture... Ce livre a pour ambition d’éclairer, depuis
l’expérience de cliniciens, ce que l’affection de patients psychotiques pour
l’écriture peut nous apprendre de leur folie, de la nôtre, et encore de la
littérature, dans ses potentialités créatrices et relationnelles, dans ses
chaussetrappes aussi. Son écriture se tisse du va-et-vient entre l’expérience
avec des malades et l’étude de nos grands écrivains. Eux qui ont pu vivre avec
la part de psychose en eux, à condition d’en faire une œuvre, nous invitant
aussi au deuil d’une vision par trop idéalisée de l’écriture, bien loin, dans
leur cas, d’être sans reste...
Odier, constatant la place prise par l’écriture dans le travail avec certains
de ses patients. Il a cherché, et trouvé, dans l’auteure, une « femme de
lettres » pour partager et prolonger ses réflexions. D’autres praticiens
exerçant dans les Pyrénées-Orientales, que rapprochent leur amitié pour Henri
Ey et la fidélité à sa pensée cultivant l’hospitalité, ont jugé comme nous
bienvenu de reprendre actuellement ces questions, en amenant à dialoguer des
psychanalystes, des littéraires, des linguistes, des philosophes, des
soignants, des animateurs..., tous, ou presque, écrivants. La psychanalyse met
l’accent sur l’écoute et la parole. Pourtant des patients psychotiques
semblent préférer l’écriture... Ce livre a pour ambition d’éclairer, depuis
l’expérience de cliniciens, ce que l’affection de patients psychotiques pour
l’écriture peut nous apprendre de leur folie, de la nôtre, et encore de la
littérature, dans ses potentialités créatrices et relationnelles, dans ses
chaussetrappes aussi. Son écriture se tisse du va-et-vient entre l’expérience
avec des malades et l’étude de nos grands écrivains. Eux qui ont pu vivre avec
la part de psychose en eux, à condition d’en faire une œuvre, nous invitant
aussi au deuil d’une vision par trop idéalisée de l’écriture, bien loin, dans
leur cas, d’être sans reste...
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