- EAN13
- 9782369460053
- Éditeur
- Myriel
- Date de publication
- 09/07/1905
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
À la confluence entre littérature, histoire diplomatie et engagement
politique, Lamartine a cultivé l’ambivalence des vocations. En atteste cette
biographie de Jeanne d’Arc, texte court, écrit engagé à la cause d’une
défense, pour qu’existe une apologie de qui fut La Pucelle.
Féru, exhaustif, passionné, Lamartine a tout lu, tout compulsé de ce qui s’est
déjà écrit sur Jeanne d’Arc. Il cherche à lui rendre justice, à la défendre,
pour qu’enfin s’opère le nécessaire travail de mémoire. Par cette biographie,
Lamartine réhabilite une sainte à venir, il encense le croyant en ses
supériorités. Il fait d’une jeune femme un modèle en dignité d’âme, le parfait
genre humain incarné qu’achèvent d’autres hommes. Entre eux et Jeanne, un
monde, un univers même, la distance infinie séparant l’exceptionnel en
destinée du simple exécutant des petites ambitions. De ça Lamartine nous en
convint, avec maestria. Ce qu’il démontre c’est qu’entre elle et eux, il n’y a
place pour aucune comparaison qui vaille. Elle fut géante, elle fut aimée et
convaincue de sa mission supérieure ; Dieu lui parlant ; ils furent traîtres,
lâches, assassins, versatiles par trop de petits calculs. L’histoire de Jeanne
tonne son terrible verdict pour Lamartine : à l’écouter, il y a dans cette
courte vie l’incommensurable en beauté qu’achève la bassesse. Il y a dans ces
dix-neuf années de vie tant de grandeurs que s’en montrer redevable, illuminé
même, confine à la plus évidente des nécessités.
politique, Lamartine a cultivé l’ambivalence des vocations. En atteste cette
biographie de Jeanne d’Arc, texte court, écrit engagé à la cause d’une
défense, pour qu’existe une apologie de qui fut La Pucelle.
Féru, exhaustif, passionné, Lamartine a tout lu, tout compulsé de ce qui s’est
déjà écrit sur Jeanne d’Arc. Il cherche à lui rendre justice, à la défendre,
pour qu’enfin s’opère le nécessaire travail de mémoire. Par cette biographie,
Lamartine réhabilite une sainte à venir, il encense le croyant en ses
supériorités. Il fait d’une jeune femme un modèle en dignité d’âme, le parfait
genre humain incarné qu’achèvent d’autres hommes. Entre eux et Jeanne, un
monde, un univers même, la distance infinie séparant l’exceptionnel en
destinée du simple exécutant des petites ambitions. De ça Lamartine nous en
convint, avec maestria. Ce qu’il démontre c’est qu’entre elle et eux, il n’y a
place pour aucune comparaison qui vaille. Elle fut géante, elle fut aimée et
convaincue de sa mission supérieure ; Dieu lui parlant ; ils furent traîtres,
lâches, assassins, versatiles par trop de petits calculs. L’histoire de Jeanne
tonne son terrible verdict pour Lamartine : à l’écouter, il y a dans cette
courte vie l’incommensurable en beauté qu’achève la bassesse. Il y a dans ces
dix-neuf années de vie tant de grandeurs que s’en montrer redevable, illuminé
même, confine à la plus évidente des nécessités.
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