- EAN13
- 9782383190103
- Éditeur
- Quid Novi
- Date de publication
- 13/10/2021
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Aide EAN13 : 9782383190103
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Les GAFAM (Acronyme utilisé pour désigner de manière générique les géants du
Web, en évoquant Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) ont bouleversé
nos vies de manière spectaculaire en moins de vingt ans. Ces sociétés privées
américaines sont devenues indispensables à notre quotidien et à notre
économie.
Elles façonnent nos relations sociales et professionnelles, elles bouleversent
notre manière de consommer et modifient par conséquent le paysage économique,
elles accaparent notre attention, le fameux « temps de cerveau disponible »,
elles exploitent nos informations personnelles, devenues l’or gris du 21ème
siècle, elles nous tracent et nous « profilent » pour mieux nous rentabiliser.
Plus inquiétant encore, elles jouent les prophètes d’une certaine vision
politique du monde. Des idées dans l’air du temps sont relayées avec zèle et
les algorithmes s’attèlent à redéfinir nos goûts, nos rêves, nos aspirations,
nos convictions, quel que soit notre pays d’origine. Elles censurent les
opposants ou, plus pernicieux encore, pratiquent le « shadow banning » pour
les rendre invisibles. La mort numérique signifiant à notre époque la mort
politique.
Insaisissables, elles sont les championnes de l’optimisation fiscale, terme
pudique pour ne pas dire évasion. Tels de gros poissons dans l’eau, elles
évoluent sans obstacle ou presque dans un système mondialisé taillé sur mesure
pour elles.
Leur puissance est devenue un enjeu géopolitique et de souveraineté majeur.
La plupart des gouvernements sont, selon les cas, complices, naïfs, dépassés
ou démunis. Alors que faire ?
Cette étude du Centre d’Analyse et de Prospective de l’ISSEP, réalisée par un
collectif de juristes spécialisés sur le sujet, tente de répondre à cette
question essentielle en proposant quelques pistes de régulation de ces géants
du Web. Le défi est immense, il s’agit tout simplement de prouver que la
politique n’a pas dit son dernier mot.
Web, en évoquant Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) ont bouleversé
nos vies de manière spectaculaire en moins de vingt ans. Ces sociétés privées
américaines sont devenues indispensables à notre quotidien et à notre
économie.
Elles façonnent nos relations sociales et professionnelles, elles bouleversent
notre manière de consommer et modifient par conséquent le paysage économique,
elles accaparent notre attention, le fameux « temps de cerveau disponible »,
elles exploitent nos informations personnelles, devenues l’or gris du 21ème
siècle, elles nous tracent et nous « profilent » pour mieux nous rentabiliser.
Plus inquiétant encore, elles jouent les prophètes d’une certaine vision
politique du monde. Des idées dans l’air du temps sont relayées avec zèle et
les algorithmes s’attèlent à redéfinir nos goûts, nos rêves, nos aspirations,
nos convictions, quel que soit notre pays d’origine. Elles censurent les
opposants ou, plus pernicieux encore, pratiquent le « shadow banning » pour
les rendre invisibles. La mort numérique signifiant à notre époque la mort
politique.
Insaisissables, elles sont les championnes de l’optimisation fiscale, terme
pudique pour ne pas dire évasion. Tels de gros poissons dans l’eau, elles
évoluent sans obstacle ou presque dans un système mondialisé taillé sur mesure
pour elles.
Leur puissance est devenue un enjeu géopolitique et de souveraineté majeur.
La plupart des gouvernements sont, selon les cas, complices, naïfs, dépassés
ou démunis. Alors que faire ?
Cette étude du Centre d’Analyse et de Prospective de l’ISSEP, réalisée par un
collectif de juristes spécialisés sur le sujet, tente de répondre à cette
question essentielle en proposant quelques pistes de régulation de ces géants
du Web. Le défi est immense, il s’agit tout simplement de prouver que la
politique n’a pas dit son dernier mot.
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