- EAN13
- 9782402177849
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Métailié)
- Date de publication
- 1982
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Retour à Phnom Penh : le Cambodge du génocide à la colonisation
Témoignage
Y. Phandara
FeniXX réédition numérique (Métailié)
Livre numérique
En 1978, Y Phandara, étudiant à Paris et militant du FUNK, retourne au
Cambodge pour aider à la reconstruction révolutionnaire de son pays. Il part
avec sa femme enceinte, sa fille de trois ans et son jeune frère. À leur
arrivée dans le Cambodge des Khmers rouges ils sont aussitôt envoyés dans un
camp où sont rassemblés et rééduqués les intellectuels contaminés par
l’Occident. Ce qu’il découvre le foudroie. Ce régime, pour lequel il a tout
quitté, n’est qu’une sombre fabrique de robots fanatisés, d’où est proscrite
toute forme d’échanges humains, culturels et affectifs et où les seules lois
sont le silence, l’autoaccusation, la délation et la dévotion au dictateur.
Les témoignages qu’on a pu lire jusqu’ici, avaient dévoilé l’atrocité du
système, les assassinats à coups de pioche, la famine, les charniers, Y
Phandara met moins l’accent sur le sang versé, que sur la bêtise étalée. À un
moment où les responsables de ce génocide et de l’invasion vietnamienne, sont
toujours candidats au pouvoir, ce témoignage contribuera peut-être, après
quelques autres, à éviter au peuple khmer un nouvel holocauste.
Cambodge pour aider à la reconstruction révolutionnaire de son pays. Il part
avec sa femme enceinte, sa fille de trois ans et son jeune frère. À leur
arrivée dans le Cambodge des Khmers rouges ils sont aussitôt envoyés dans un
camp où sont rassemblés et rééduqués les intellectuels contaminés par
l’Occident. Ce qu’il découvre le foudroie. Ce régime, pour lequel il a tout
quitté, n’est qu’une sombre fabrique de robots fanatisés, d’où est proscrite
toute forme d’échanges humains, culturels et affectifs et où les seules lois
sont le silence, l’autoaccusation, la délation et la dévotion au dictateur.
Les témoignages qu’on a pu lire jusqu’ici, avaient dévoilé l’atrocité du
système, les assassinats à coups de pioche, la famine, les charniers, Y
Phandara met moins l’accent sur le sang versé, que sur la bêtise étalée. À un
moment où les responsables de ce génocide et de l’invasion vietnamienne, sont
toujours candidats au pouvoir, ce témoignage contribuera peut-être, après
quelques autres, à éviter au peuple khmer un nouvel holocauste.
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