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Grâce à ma mère, Du ghetto de Wilno aux marches de la mort (1941-1945)
EAN13
9782494297388
Éditeur
Éditions du Félin
Date de publication
Collection
Résistance
Langue
français
Langue d'origine
allemand
Fiches UNIMARC
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Grâce à ma mère

Du ghetto de Wilno aux marches de la mort (1941-1945)

Éditions du Félin

Résistance

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782494297388
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    15.99

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Suzie Wekler n’a que 9 ans quand, avec une brutalité inouïe, les nazis font
irruption dans son monde, à Vilnius « la Jérusalem du Nord ». Si les récits et
les noms de Jorge Semprun, Simone Veil, Charlotte Delbo ou Primo Lévi
résonnent familièrement à nos oreilles, beaucoup plus rares sont les récits
émanant de témoins qui ont survécu enfants à l’enfer de la Shoah. Et c’est
grâce à sa mère, qui a très vite l’intuition qu’il faut la faire passer pour
une adulte, en la déguisant, avec la complicité d’autres femmes, grâce à son
courage, son incroyable détermination à sauver sa fille, que Suzie va survivre
au Ghetto, aux camps de Stutthof et Kaiserwald, aux terribles marches de la
mort et, finalement, nous livrer l’un des plus incroyables témoignages d’un
survivant de la solution finale. Suzanne-Lucienne Weksler est née à Paris en
1932, où ses deux parents tentent de contourner le numerus clausus polonais
pour devenir étudiants en médecine. Raja et Isak Weksler, tous deux de culture
yiddish et appartenant à la bonne bourgeoisie, retournent en 1937 à Wilno
(Vilnius aujourd’hui), sixième plus grande ville de Pologne, surnommée la «
Jérusalem du Nord » tant sa culture juive est encore foisonnante. Comme le
note plus tard son fils, ce n’était pas le bon moment. « Susie » est témoin de
l’invasion soviétique en 1939 et de l’occupation qui s’en suit jusqu’en juin
1941, où les nazis chassent les Soviétiques. Les persécutions antisémites
commencent, un ghetto est installé. Plusieurs massacres et déportations vident
progressivement le ghetto jusqu’à sa liquidation en septembre 1943. C’est le
départ pour le camp de travail de Kaiserwald, près de Riga, alors que la
narratrice n’a que onze ans, puis vers le tristement célèbre camp de
concentration et d’extermination de Stutthof. Susie survit, toujours « grâce à
sa mère », aux marches de la mort qui l’amènent non loin de Dantzig. Libérée
par l’Armée rouge en avril 1945, — et c’est là que s’arrête le livre — elle
quitte la Pologne avec sa mère en 1950 pour s’installer en Israël. Elle y
apprend l’hébreu, s’y marie, devient Schoschana Rabinovici, a deux fils,
s’installe à Vienne en 1964 comme physiothérapeute et y publie son récit
autobiographique en 1991 en hébreu. Entre 1988 et les années 2000, elle
entreprend en famille plusieurs voyages à Vilnius, redevenue entre-temps
capitale d’une Lituanie indépendante. Elle décède en 2019, saluée par de
grands journaux de langue allemande comme le Spiegel. Son fils Doron
Rabinovici, né en 1961, est un célèbre historien autrichien, détenteur de
nombreux prix littéraires et historiques comme le prix Jean Améry, auteur
dramatique et citoyen engagé dans la lutte contre les discriminations et pour
la mémoire de la Shoah.
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