- EAN13
- 9782600316477
- Éditeur
- Droz
- Date de publication
- 2013
- Collection
- Travaux d'Humanisme et Renaissance
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Jean de Vauzelles et le creuset lyonnais
Un humaniste catholique au service de Marguerite de Navarre entre France, Italie et Allemagne (1520-1550)
Elsa Kammerer
Droz
Travaux d'Humanisme et Renaissance
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782600316477
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Au croisement d’importants réseaux d’imprimeurs, de graveurs et de poètes qui
la relient à l’Italie tout autant qu’aux pays germaniques, Lyon s’impose dans
la première moitié du XVIe siècle comme le creuset d’expériences
philologiques, iconographiques, symboliques et politiques qui innervent de
façon décisive la lecture des textes bibliques. Figure centrale de cette
étude, Jean de Vauzelles (ca. 1495-1563) incarne précisément la conciliation
religieuse et humaniste qui y a été tentée. Secondant le désir qu’a Marguerite
de Navarre de promouvoir les Ecritures en une belle langue française, il
traduit pour elle l’Hystoire evangelique d’Ottmar Nachtgall, puis les
adaptations que l’Arétin avait faites de la Bible à partir de tableaux
contemporains. L’ensemble des textes qu’il dédie à Marguerite ainsi qu’à
Louise de Savoie apporte un témoignage inédit sur la vie religieuse à la cour
de France. Vauzelles, à qui sont confiées les entrées royales de 1533,
participe en même temps, avec le dominicain lucquois Sante Pagnini
(1470-1541), au renouveau des études hébraïques à Lyon et à la fondation de la
célèbre Aumône générale. Au-delà du personnage de Vauzelles, ce livre met au
jour la vitalité, à Lyon, d’un catholicisme ouvert et actif, poreux aux modes
littéraires, aux apports humanistes et artistiques, en prise avec les
exigences municipales de la charité, les préoccupations contemporaines de
diffusion des Ecritures et le désir de développer une piété incarnée.
la relient à l’Italie tout autant qu’aux pays germaniques, Lyon s’impose dans
la première moitié du XVIe siècle comme le creuset d’expériences
philologiques, iconographiques, symboliques et politiques qui innervent de
façon décisive la lecture des textes bibliques. Figure centrale de cette
étude, Jean de Vauzelles (ca. 1495-1563) incarne précisément la conciliation
religieuse et humaniste qui y a été tentée. Secondant le désir qu’a Marguerite
de Navarre de promouvoir les Ecritures en une belle langue française, il
traduit pour elle l’Hystoire evangelique d’Ottmar Nachtgall, puis les
adaptations que l’Arétin avait faites de la Bible à partir de tableaux
contemporains. L’ensemble des textes qu’il dédie à Marguerite ainsi qu’à
Louise de Savoie apporte un témoignage inédit sur la vie religieuse à la cour
de France. Vauzelles, à qui sont confiées les entrées royales de 1533,
participe en même temps, avec le dominicain lucquois Sante Pagnini
(1470-1541), au renouveau des études hébraïques à Lyon et à la fondation de la
célèbre Aumône générale. Au-delà du personnage de Vauzelles, ce livre met au
jour la vitalité, à Lyon, d’un catholicisme ouvert et actif, poreux aux modes
littéraires, aux apports humanistes et artistiques, en prise avec les
exigences municipales de la charité, les préoccupations contemporaines de
diffusion des Ecritures et le désir de développer une piété incarnée.
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