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« Qu'il naisse l'observateur », Penser l'observation (1750-1850)
EAN13
9782600363754
Éditeur
Droz
Date de publication
Collection
Histoire des Idées et Critique Littéraire
Langue
français
Fiches UNIMARC
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« Qu'il naisse l'observateur »

Penser l'observation (1750-1850)

Droz

Histoire des Idées et Critique Littéraire

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782600363754
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Scientifique, impersonnelle, désengagée : aucun de ces adjectifs ne convient à
l’observation entre 1750 et 1850. Ce qu’on appelait alors l’« esprit
d’observation » était un talent universel, dont l’existence menaçait le
consensus scientifique. Dans la philosophie sensualiste, plus un individu est
observateur, plus il se perfectionne au contact du monde : l’observation ne
dévoile la vérité qu’en faisant diverger les esprits. Pour résoudre ce
dilemme, la méthodologie se fit politique et nourrit une pensée contestataire,
de la bohème littéraire du xviiie siècle aux socialistes du xixe. L’invention
de l’objectivité finit par clore les débats, vers 1850, en annulant le génie
d’observation au profit d’une substitution conventionnelle entre savants.
Néanmoins, l’ancien schéma méthodologique se maintint dans la littérature
réaliste. L’auteur observateur définit un réel commun à partir d’une
négociation critique sur les talents. Cette littérature réaliste constitue
donc une proposition épistémologique originale, qui interpelle encore nos
sciences humaines.
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