- EAN13
- 9782705913403
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Presses universitaires de France)
- Date de publication
- 1977
- Collection
- Travaux et recherches de l'Université de droit, d'économie et de sciences sociales de Paris - Série sciences économiques
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
L'aide alimentaire
Analyse comparative
Catherine Huguel
FeniXX réédition numérique (Presses universitaires de France)
Travaux et recherches de l'Université de droit, d'économie et de sciences sociales de Paris - Série sciences économiques
Livre numérique
L’aide alimentaire apparaît dans les années 1950 à l’initiative des États-
Unis, à un moment où ceux-ci connaissent des excédents de céréales. Excellent
moyen d’écouler ces surplus, l’aide alimentaire évite l’effondrement du cours
de ces denrées et permet le soutien du revenu du fermier américain. Dans le
même temps, environ 30 millions d’habitants du Tiers Monde bénéficient d’une
nourriture suffisante en calories. Aujourd’hui, les excédents agricoles ont
diminué, mais le déficit alimentaire des pays en développement subsiste. Les
plus pauvres d’entre eux, gravement affectés par la hausse du coût des
produits de base, sont dans l’incapacité, faute de moyens de paiement, de
soutenir leur niveau d’importation antérieur en biens d’équipement et en
engrais notamment. Leur possibilité de développement s’en trouve donc
compromise. L’aide alimentaire, en soulageant leur balance des paiements d’une
partie du coût des importations en céréales, leur permet de dégager des moyens
de financement pouvant être affectés à l’achat de biens d’équipement
indispensables. Ainsi, longtemps utilisée comme un instrument conjoncturel de
régulation du marché céréalier mondial, l’aide alimentaire est devenue un
instrument de politique économique permanent, qui mérite d’être analysé du
point de vue des pays donateurs et du point de vue des pays bénéficiaires.
*[21 février]: selon le calendrier julien
*[XIXe]: Dix-neuvième
*[19 mars]: selon le calendrier julien
Unis, à un moment où ceux-ci connaissent des excédents de céréales. Excellent
moyen d’écouler ces surplus, l’aide alimentaire évite l’effondrement du cours
de ces denrées et permet le soutien du revenu du fermier américain. Dans le
même temps, environ 30 millions d’habitants du Tiers Monde bénéficient d’une
nourriture suffisante en calories. Aujourd’hui, les excédents agricoles ont
diminué, mais le déficit alimentaire des pays en développement subsiste. Les
plus pauvres d’entre eux, gravement affectés par la hausse du coût des
produits de base, sont dans l’incapacité, faute de moyens de paiement, de
soutenir leur niveau d’importation antérieur en biens d’équipement et en
engrais notamment. Leur possibilité de développement s’en trouve donc
compromise. L’aide alimentaire, en soulageant leur balance des paiements d’une
partie du coût des importations en céréales, leur permet de dégager des moyens
de financement pouvant être affectés à l’achat de biens d’équipement
indispensables. Ainsi, longtemps utilisée comme un instrument conjoncturel de
régulation du marché céréalier mondial, l’aide alimentaire est devenue un
instrument de politique économique permanent, qui mérite d’être analysé du
point de vue des pays donateurs et du point de vue des pays bénéficiaires.
*[21 février]: selon le calendrier julien
*[XIXe]: Dix-neuvième
*[19 mars]: selon le calendrier julien
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