- EAN13
- 9782709929455
- Éditeur
- IRD Éditions
- Date de publication
- 03/2022
- Collection
- Objectifs Suds
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782709929455
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Accord international majeur pour une gouvernance mondiale de la biodiversité,
le protocole de Nagoya devait permettre d’en finir avec l’exploitation sans
contrepartie des ressources naturelles et des savoirs des pays du Sud. Son
objectif était d’assurer une plus grande justice et équité entre fournisseurs
et utilisateurs de ressources génétiques, de rendre visibles les apports et
savoirs des communautés autochtones et locales et de décoloniser la recherche,
tout en assurant la conservation de la biodiversité. Trente ans après la
Convention sur la diversité biologique qui lui a donné naissance, les auteurs
s’interrogent sur les traductions juridiques et pratiques de ce cadre
vertueux, entré en vigueur en 2014. S’il a permis de reconnaître la pluralité
des savoirs et d’établir une traçabilité des ressources, il a également
contribué à imposer une vision marchande de la nature et des savoirs, à
exacerber les revendications identitaires et à complexifier l’accès à la
biodiversité à l’heure d’une recherche mondialisée. L’ouvrage présente un
dialogue interdisciplinaire à partir de retours d’expérience de chercheurs et
d’acteurs de la conservation (communautés locales, gestionnaires de
collections et de parcs naturels). Au-delà du protocole de Nagoya, il invite à
s’interroger sur les relations entre les sociétés et la nature à la lumière de
l’urgence écologique. Il s’adresse à tout public intéressé par l’économie de
la biodiversité et la justice environnementale.
le protocole de Nagoya devait permettre d’en finir avec l’exploitation sans
contrepartie des ressources naturelles et des savoirs des pays du Sud. Son
objectif était d’assurer une plus grande justice et équité entre fournisseurs
et utilisateurs de ressources génétiques, de rendre visibles les apports et
savoirs des communautés autochtones et locales et de décoloniser la recherche,
tout en assurant la conservation de la biodiversité. Trente ans après la
Convention sur la diversité biologique qui lui a donné naissance, les auteurs
s’interrogent sur les traductions juridiques et pratiques de ce cadre
vertueux, entré en vigueur en 2014. S’il a permis de reconnaître la pluralité
des savoirs et d’établir une traçabilité des ressources, il a également
contribué à imposer une vision marchande de la nature et des savoirs, à
exacerber les revendications identitaires et à complexifier l’accès à la
biodiversité à l’heure d’une recherche mondialisée. L’ouvrage présente un
dialogue interdisciplinaire à partir de retours d’expérience de chercheurs et
d’acteurs de la conservation (communautés locales, gestionnaires de
collections et de parcs naturels). Au-delà du protocole de Nagoya, il invite à
s’interroger sur les relations entre les sociétés et la nature à la lumière de
l’urgence écologique. Il s’adresse à tout public intéressé par l’économie de
la biodiversité et la justice environnementale.
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