- EAN13
- 9782714491206
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Belfond)
- Date de publication
- 1982
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
Gilles de Rais vécut de 1404 à 1440. Grand seigneur, héritier de fiefs très
étendus, il est en position d’acquérir, aux travers des aléas de la guerre de
Cent Ans, la fortune militaire. Compagnon de Jeanne d’Arc en 1429, il est fait
maréchal de France. Mais il ne résiste pas aux désarrois de son temps, et
sombre bientôt dans la prodigalité, la débauche, l’alchimie, la sorcellerie,
le crime. À partir de 1432, il commence à torturer et à assassiner, par
dizaines, des enfants. Traduit en justice, il avoue ses crimes, adopte une
conduite édifiante, offre une mort expiatoire au peuple confondu et à l’Église
ravie. Ces faits sont connus. Mais on n’a jamais encore répondu au pourquoi de
cet itinéraire extravagant, contradictoire. Pourquoi ces crimes effrayants, et
cette mort édifiante ? Pourquoi cette provocation, et cet effondrement ? En
replaçant ce drame dans le contexte d’une époque passionnée, contrastée, à la
fois mystique et barbare, fanatique et convulsive, l’auteur propose une
explication rigoureuse. Il ne s’agit ni d’une apologie, ni d’une dénonciation,
mais de la description - très argumentée - d’affrontements d’une extrême
gravité, ceux qui opposent un grand seigneur défait à un clergé avide, dans un
temps sans pitié, mais non sans âme. Dans ce désarroi, face à d’innombrables
victimes innocentes, Gilles de Rais apparaît aussi comme une victime. C’est
une des façons, moderne, d’écrire l’histoire.
*[ve]: 5e siècle
*[av. J.-C.]: avant Jésus-Christ
étendus, il est en position d’acquérir, aux travers des aléas de la guerre de
Cent Ans, la fortune militaire. Compagnon de Jeanne d’Arc en 1429, il est fait
maréchal de France. Mais il ne résiste pas aux désarrois de son temps, et
sombre bientôt dans la prodigalité, la débauche, l’alchimie, la sorcellerie,
le crime. À partir de 1432, il commence à torturer et à assassiner, par
dizaines, des enfants. Traduit en justice, il avoue ses crimes, adopte une
conduite édifiante, offre une mort expiatoire au peuple confondu et à l’Église
ravie. Ces faits sont connus. Mais on n’a jamais encore répondu au pourquoi de
cet itinéraire extravagant, contradictoire. Pourquoi ces crimes effrayants, et
cette mort édifiante ? Pourquoi cette provocation, et cet effondrement ? En
replaçant ce drame dans le contexte d’une époque passionnée, contrastée, à la
fois mystique et barbare, fanatique et convulsive, l’auteur propose une
explication rigoureuse. Il ne s’agit ni d’une apologie, ni d’une dénonciation,
mais de la description - très argumentée - d’affrontements d’une extrême
gravité, ceux qui opposent un grand seigneur défait à un clergé avide, dans un
temps sans pitié, mais non sans âme. Dans ce désarroi, face à d’innombrables
victimes innocentes, Gilles de Rais apparaît aussi comme une victime. C’est
une des façons, moderne, d’écrire l’histoire.
*[ve]: 5e siècle
*[av. J.-C.]: avant Jésus-Christ
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