- EAN13
- 9782724684216
- Éditeur
- Presses de Sciences Po
- Date de publication
- 02/04/2012
- Collection
- Hors Collection
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Libreville : la ville et sa région (Gabon, AEF)
Etude de géographie humaine
Lasserre Guy
Presses de Sciences Po
Hors Collection
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782724684216
- Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
7.99
Capitale du Gabon et port de l’okoumé, Libreville retient l’attention par son
cachet « vieux colonial ». Dans la jeune AEF, elle fait figure d’ancienne
ville. L’imbrication des quartiers africains dans la ville européenne, le plan
désordonné des « villages » noirs, les bâtiments en robuste maçonnerie et les
cases démodées, disent l’ancienneté de la ville. Le contraste est saisissant
entre la capitale du Gabon et les autres villes d’AEF qui se placent
résolument sous le signe du modernisme. Le problème de l’insertion d’une cité
européenne en milieu africain a été au cœur des préoccupations de l’auteur.
Comment une ville-comptoir, née des besoins de la civilisation occidentale, s
’est-elle intégrée à un milieu économique et social qui n’avait que faire d’un
organisme urbain ? Quels bouleversements a-t-elle introduits, et quelle est
l’exacte valeur de cette influence novatrice ? Inversement, quelles
limitations le milieu géographique gabonais a-t-il imposées à l’essor et aux
activités de la ville ? De quelle empreinte a-t-il marqué la physionomie de
l’agglomération actuelle ? C’est avec une attention particulière que M. Guy
Lasserre a étudié les actions réciproques entre la ville et sa région : d’où
le sous-titre de son ouvrage. Une telle attitude en face du sujet justifie
l’élargissement des investigations géographiques à la région de l’estuaire,
voire à l’ensemble du territoire gabonais. Cette étude de géographie urbaine
pose des problèmes qui dépassent largement le cadre de cette agglomération,
puisqu’ils se posent en termes presque identiques dans toutes les villes
d’Afrique noire nées de la colonisation.
cachet « vieux colonial ». Dans la jeune AEF, elle fait figure d’ancienne
ville. L’imbrication des quartiers africains dans la ville européenne, le plan
désordonné des « villages » noirs, les bâtiments en robuste maçonnerie et les
cases démodées, disent l’ancienneté de la ville. Le contraste est saisissant
entre la capitale du Gabon et les autres villes d’AEF qui se placent
résolument sous le signe du modernisme. Le problème de l’insertion d’une cité
européenne en milieu africain a été au cœur des préoccupations de l’auteur.
Comment une ville-comptoir, née des besoins de la civilisation occidentale, s
’est-elle intégrée à un milieu économique et social qui n’avait que faire d’un
organisme urbain ? Quels bouleversements a-t-elle introduits, et quelle est
l’exacte valeur de cette influence novatrice ? Inversement, quelles
limitations le milieu géographique gabonais a-t-il imposées à l’essor et aux
activités de la ville ? De quelle empreinte a-t-il marqué la physionomie de
l’agglomération actuelle ? C’est avec une attention particulière que M. Guy
Lasserre a étudié les actions réciproques entre la ville et sa région : d’où
le sous-titre de son ouvrage. Une telle attitude en face du sujet justifie
l’élargissement des investigations géographiques à la région de l’estuaire,
voire à l’ensemble du territoire gabonais. Cette étude de géographie urbaine
pose des problèmes qui dépassent largement le cadre de cette agglomération,
puisqu’ils se posent en termes presque identiques dans toutes les villes
d’Afrique noire nées de la colonisation.
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