- EAN13
- 9782753531833
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 09/07/2015
- Collection
- Histoire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La Ligue communiste révolutionnaire (1968-1981)
Instrument du Grand Soir ou lieu d'apprentissage ?
Jean-Paul Salles
Presses universitaires de Rennes
Histoire
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782753531833
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La période qui suit Mai 68 a permis à un groupe de militants se réclamant du
trotskysme de sortir de la confidentialité. Sans négliger les témoignages des
militants, mais en s’appuyant sur les publications et les textes internes de
la LCR, sur les rapports des officiers des renseignements généraux, ce livre
étudie les efforts de ce groupe pour s’implanter dans la société française.
Ces militants apparaissent tout d’abord plus guévaristes que trotskystes. Mais
la dissolution de la LC, le 21 juin 1973, semble mettre un terme aux
tentations militaristes. Les pratiques politiques classiques l’emportent :
participation aux élections, intervention dans les syndicats ouvriers. Les
nouveaux secteurs de radicalisation ne sont pas oubliés : appelés du
contingent, homosexuels, femmes, etc., avec des conséquences en retour sur les
militants. Le petit parti se dote d’une infrastructure matérielle et augmente
le nombre de ses permanents. Il tente aussi d’organiser le débat en son sein,
par le biais des tendances. Dans quelle mesure ces militants sont-ils restés
fidèles au communisme originel dont ils se réclamaient ? Finalement la
tentative de créer une organisation puissante sur des bases anciennes – le
bolchevisme – a échoué. Mais de nombreux jeunes ont participé à cette
aventure, la Ligue aura été un lieu d’apprentissage, de socialisation pour
cette fraction de la génération de 1968.
trotskysme de sortir de la confidentialité. Sans négliger les témoignages des
militants, mais en s’appuyant sur les publications et les textes internes de
la LCR, sur les rapports des officiers des renseignements généraux, ce livre
étudie les efforts de ce groupe pour s’implanter dans la société française.
Ces militants apparaissent tout d’abord plus guévaristes que trotskystes. Mais
la dissolution de la LC, le 21 juin 1973, semble mettre un terme aux
tentations militaristes. Les pratiques politiques classiques l’emportent :
participation aux élections, intervention dans les syndicats ouvriers. Les
nouveaux secteurs de radicalisation ne sont pas oubliés : appelés du
contingent, homosexuels, femmes, etc., avec des conséquences en retour sur les
militants. Le petit parti se dote d’une infrastructure matérielle et augmente
le nombre de ses permanents. Il tente aussi d’organiser le débat en son sein,
par le biais des tendances. Dans quelle mesure ces militants sont-ils restés
fidèles au communisme originel dont ils se réclamaient ? Finalement la
tentative de créer une organisation puissante sur des bases anciennes – le
bolchevisme – a échoué. Mais de nombreux jeunes ont participé à cette
aventure, la Ligue aura été un lieu d’apprentissage, de socialisation pour
cette fraction de la génération de 1968.
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