- EAN13
- 9782763740188
- Éditeur
- Presses de l'Université Laval
- Date de publication
- 11/01/2019
- Collection
- Patrimoine en mouvement
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Les Récollets en Nouvelle-France. Traces et mémoire
Paul-André Dubois
Presses de l'Université Laval
Patrimoine en mouvement
Livre numérique
Quatre Récollets français débarquent à Québec en juin 1615 avec l’intention
d’y recréer l’expérience missionnaire que les provinces espagnoles de leur
ordre menaient au Nouveau Monde depuis près d’un siècle. La réalité
géographique et humaine de la Nouvelle-France naissante se révèle cependant
toute autre. La France missionnaire doit alors définir sa propre identité.
Après un départ forcé de Québec en 1629, les Récollets reviennent en 1670 à la
demande de Louis XIV. Présents dans les villes où ils élèvent leurs couvents,
dans les forts comme aumôniers militaires et dans les paroisses comme
missionnaires et curés, les Récollets finissent par s’inscrire de manière
durable dans le tissu social de la colonie, notamment grâce à l’admission de
Canadiens au sein de leurs rangs. L’identité récollette se déploie ainsi avec
une étonnante aisance dans le paysage laurentien pendant la première moitié du
XVIIIe siècle. Au lendemain de la Conquête britannique de 1759, l’interdiction
de recrutement qui frappe l’ordre au Canada entraine sa disparition au cours
du demi-siècle qui suit. Il faudra attendre les années 1888-1890 pour que des
Franciscains s’installent à nouveau au Canada. Aujourd’hui, des spécialistes
de l’histoire, de la littérature, de l’ethnologie historique, de l’histoire de
l’art, de la musicologie et même des architectes, présentent au lecteur le
fruit de leur réflexion sur cet objet. Le dialogue multidisciplinaire que
propose ce livre veut ainsi faire le point sur une partie de la recherche en
cours en ce quatrième centenaire de présence franciscaine au Canada. ?
d’y recréer l’expérience missionnaire que les provinces espagnoles de leur
ordre menaient au Nouveau Monde depuis près d’un siècle. La réalité
géographique et humaine de la Nouvelle-France naissante se révèle cependant
toute autre. La France missionnaire doit alors définir sa propre identité.
Après un départ forcé de Québec en 1629, les Récollets reviennent en 1670 à la
demande de Louis XIV. Présents dans les villes où ils élèvent leurs couvents,
dans les forts comme aumôniers militaires et dans les paroisses comme
missionnaires et curés, les Récollets finissent par s’inscrire de manière
durable dans le tissu social de la colonie, notamment grâce à l’admission de
Canadiens au sein de leurs rangs. L’identité récollette se déploie ainsi avec
une étonnante aisance dans le paysage laurentien pendant la première moitié du
XVIIIe siècle. Au lendemain de la Conquête britannique de 1759, l’interdiction
de recrutement qui frappe l’ordre au Canada entraine sa disparition au cours
du demi-siècle qui suit. Il faudra attendre les années 1888-1890 pour que des
Franciscains s’installent à nouveau au Canada. Aujourd’hui, des spécialistes
de l’histoire, de la littérature, de l’ethnologie historique, de l’histoire de
l’art, de la musicologie et même des architectes, présentent au lecteur le
fruit de leur réflexion sur cet objet. Le dialogue multidisciplinaire que
propose ce livre veut ainsi faire le point sur une partie de la recherche en
cours en ce quatrième centenaire de présence franciscaine au Canada. ?
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