- EAN13
- 9782764421581
- Éditeur
- Québec Amérique
- Date de publication
- 10/10/2012
- Collection
- Tous-Continents
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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L'Apprentissage de Victor Frankenstein, Tome 1 – Un sombre projet
Kenneth Oppel
Québec Amérique
Tous-Continents
Livre numérique
Extrait: J’entrepris devant eux l’ascension des marches hérissées d’éclats de
bois et je m’arrêtai devant la porte. Même en tenant la flamme près du petit
trou, je ne voyais rien. Je passai la chandelle à Elizabeth et, en avalant ma
salive, tendis ma main vers l’ouverture sombre. — Qu’est-ce que tu fais,
Victor ? demanda Konrad. — Il y a peut-être un loquet à l’intérieur, dis-je en
ricanant pour masquer ma nervosité. Je parie que quelque chose va m’attraper
la main. Je serrai les doigts, puis je glissai ma main dans le trou et
aussitôt quelque chose la saisit. Les doigts, froids et très, très puissants,
m’agrippèrent, si fort que je poussai un cri de douleur et de surprise
mélangées. — C’est une blague, Victor ? demanda Elizabeth avec colère. De
toutes mes forces, je tirais, tentais de dégager ma main. — La chose m’a
attrapé ! rugis-je. Elle m’a attrapé la main ! Derrière moi, Konrad cria : —
Quelle chose ? En proie à l’hystérie, je n’avais qu’une seule pensée : Si la
chose a une main, elle a une tête, et si elle a une gueule, elle a des dents.
bois et je m’arrêtai devant la porte. Même en tenant la flamme près du petit
trou, je ne voyais rien. Je passai la chandelle à Elizabeth et, en avalant ma
salive, tendis ma main vers l’ouverture sombre. — Qu’est-ce que tu fais,
Victor ? demanda Konrad. — Il y a peut-être un loquet à l’intérieur, dis-je en
ricanant pour masquer ma nervosité. Je parie que quelque chose va m’attraper
la main. Je serrai les doigts, puis je glissai ma main dans le trou et
aussitôt quelque chose la saisit. Les doigts, froids et très, très puissants,
m’agrippèrent, si fort que je poussai un cri de douleur et de surprise
mélangées. — C’est une blague, Victor ? demanda Elizabeth avec colère. De
toutes mes forces, je tirais, tentais de dégager ma main. — La chose m’a
attrapé ! rugis-je. Elle m’a attrapé la main ! Derrière moi, Konrad cria : —
Quelle chose ? En proie à l’hystérie, je n’avais qu’une seule pensée : Si la
chose a une main, elle a une tête, et si elle a une gueule, elle a des dents.
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