- EAN13
- 9782803104550
- Éditeur
- Académie royale de Belgique
- Date de publication
- 18/03/2015
- Collection
- L'Académie en poche
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Petite histoire de l'orthographe française
Marc Wilmet
Académie royale de Belgique
L'Académie en poche
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782803104550
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3.99
"Dans l’histoire du langage, l’écriture arrive en second et se règle donc sur
la prononciation. Pour qu’elle soit dite « phonétique », il suffit qu’à chaque
phonème corresponde un seul et même graphème. L’idéal... Quasi réalisé en
latin, approché en italien et en espagnol, mais largement inaccessible en
français. Pourquoi ?
La cause essentielle tient à l’accroissement du nombre de phonèmes sans
augmentation concomitante du nombre de graphèmes. S’ajoutent, au Moyen Âge, le
souci ornemental d’étoffer les mots trop courts et, à la Renaissance, des
préoccupations étymologiques d’érudits (parfois mal informés).
C’est aussi au XVIe siècle qu’apparaissent les premières velléités de
réformes. Les volumes successifs du Dictionnaire de l’Académie auront beau
adopter quelques propositions simplificatrices, elles se raréfient d’une
édition à l’autre, surtout à partir de l’enseignement obligatoire, dont
l’orthographe devient le fer de lance. La dernière tentative en date remonte à
1990. Ses allures de croisade valent qu’on s’y attarde.
Marc Wilmet est professeur émérite à l’Université libre de Bruxelles et membre
de l’Académie royale de Langue et de Littérature françaises. Professeur invité
de nombreuses universités étrangères, il fut aussi président de la Société
internationale de linguistique romane.
la prononciation. Pour qu’elle soit dite « phonétique », il suffit qu’à chaque
phonème corresponde un seul et même graphème. L’idéal... Quasi réalisé en
latin, approché en italien et en espagnol, mais largement inaccessible en
français. Pourquoi ?
La cause essentielle tient à l’accroissement du nombre de phonèmes sans
augmentation concomitante du nombre de graphèmes. S’ajoutent, au Moyen Âge, le
souci ornemental d’étoffer les mots trop courts et, à la Renaissance, des
préoccupations étymologiques d’érudits (parfois mal informés).
C’est aussi au XVIe siècle qu’apparaissent les premières velléités de
réformes. Les volumes successifs du Dictionnaire de l’Académie auront beau
adopter quelques propositions simplificatrices, elles se raréfient d’une
édition à l’autre, surtout à partir de l’enseignement obligatoire, dont
l’orthographe devient le fer de lance. La dernière tentative en date remonte à
1990. Ses allures de croisade valent qu’on s’y attarde.
Marc Wilmet est professeur émérite à l’Université libre de Bruxelles et membre
de l’Académie royale de Langue et de Littérature françaises. Professeur invité
de nombreuses universités étrangères, il fut aussi président de la Société
internationale de linguistique romane.
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