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Esclavage et droit, Du Code noir à nos jours
EAN13
9782848324883
Éditeur
Artois Presses Université
Date de publication
Collection
Droit et sciences économiques
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Esclavage et droit

Du Code noir à nos jours

Artois Presses Université

Droit et sciences économiques

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782848324883
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Dans la pensée contemporaine, l’esclavage est considéré comme un crime contre
l’humanité, parce qu’il nie des droits universellement reconnus (la liberté,
l’égalité), en faisant de l’être humain une propriété, un objet. Pourtant,
l’affirmation de l’homme en tant qu’être juridique porteur de droits
subjectifs est historiquement et culturellement marquée. Il a pu exister, même
en droit français, un droit objectif de l’esclavage. Cette réalité conduit à
s’interroger sur la logique de légitimation de l’esclavage, et à l’inverse sur
l’émergence d’une définition juridique de l’homme comme sujet de droit. Le
centre « Éthique et procédures » et la faculté de droit Alexis de Tocqueville
(Université d’Artois), à l’initiative de Manuel Carius et de Tanguy Le
Marc’hadour, ont invité juristes de droit public ou de droit privé et
historiens du droit à réfléchir sur les rapports du droit et de l’esclavage.
Leurs contributions, limitées à l’espace juridique français, mais étudiant des
époques et des lieux variés, analysent le code noir et ses évolutions, ou le
droit international contemporain, en passant par le droit du protectorat
marocain ou le statut de l’indigène en Algérie. Le droit de l’esclavage ayant
longtemps cohabité avec son interdiction, on constate un relativisme juridique
qui lui donne des contours imprécis, sur deux points : il fait de l’esclave un
être juridique hybride, à la fois chose et homme, dont le statut varie avec le
temps, et il désigne aussi « l’autre humanité », susceptible d’être mise en
esclavage, et « l’autre lieu », l’ailleurs où existera l’esclavage. Il crée
alors une altérité mouvante qui prend des formes différentes selon les époques
et les lieux. Les contributeurs du colloque présentent ainsi une réflexion sur
un droit pris entre exigence morale et intérêts économiques ou sécuritaires.
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