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À malin…, Nouvelles autobiographiques
EAN13
9782875860248
Éditeur
Ker
Date de publication
Collection
Paroles aériennes
Langue
français
Fiches UNIMARC
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À malin…

Nouvelles autobiographiques

Ker

Paroles aériennes

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782875860248
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    1.99

  • Aide EAN13 : 9782875860248
    • Fichier EPUB, libre d'utilisation
    1.99
Quand les conditions météorologiques affectent particulièrement un vol
Où l'auteur découvre qu'il suffit de peu de choses pour givrer, même dans les
pays chauds. En l'absence d'équipements adaptés à l'aérodrome, il met au point
une méthode de dégivrage artisanale inédite.
Michel Vanvaerenbergh nous invite à embarquer dans ce recueil de nouvelles
autobiographiques, glissant quelques anecdotes personnelles de sa carrière de
pilote
A PROPOS DE L'AUTEUR
En 1948, Michel Vanvaerenbergh poursuit des études d’ingénieur industriel
avant d’intégrer l’école d’aviation civile à Bruxelles. Pendant près de trente
ans, il pilotera des Boeing pour le compte de la Sabena, la compagnie aérienne
nationale belge. Devenu instructeur en vol, il donnera cours de navigation
aérienne et maritime dans diverses écoles et rédigera le cours de navigation
de l’administration de l’aéronautique. Son livre, Souvenirs sans gloire, se
décline sous forme de 14 nouvelles.
EXTRAIT
Ma mémoire fait défaut. Je ne retiens pas les immatriculations, je les
retrouve en fouillant mon carnet de vol avec une date approximative, une
destination et surtout le nom de mon commandant ou de mon copilote. Je ne me
souviens plus précisément de la date de ce vol et surtout, j’ai oublié qui
était mon second. S’il se reconnaît, qu’il n’hésite pas à contacter mon
éditeur. Justice lui sera rendue dans la seconde édition.Il fait superbe sur
l’Europe en ce début de printemps. Le temps est encore frais, mais magnifique
à notre destination, Malaga. On prévoit tout au plus quelques nuages lorsque
la brise de mer soufflera. Seule ombre au tableau, nous avons un mauvais slot,
un mauvais créneau de décollage. Près d’une heure de retard. Pour gagner du
temps en escale, et bien que ce ne soit pas l’option la moins chère, le
dispatch me propose de prendre un maximum de fuel au départ de Bruxelles. Cela
me semble une excellente idée. Certes, je n’ai pas de quoi effectuer l’aller-
retour, mais presque. Il s’en faut d’une tonne environ.Notre niveau de vol est
le 330, 33 000 pieds. Il y a un jet-stream au niveau 280, et il a une
composante nord-sud non négligeable. Je demande le niveau de vol 270. C’est un
pari : je consommerai plus en volant plus bas, c’est certain, mais ma vitesse
propre sera plus élevée. Lorsque l’on vole à nombre de Mach constant, la
vitesse de l’avion est d’autant plus élevée que la température est élevée. En
volant à 270 plutôt qu’à 330, je devrais gagner environ douze degrés. De plus,
je serai pratiquement dans le jet-stream. Si cela ne secoue pas de trop, la
composante de vent sera plus favorable. Enfin, et c’est là le vrai pari, comme
personne ne vole aussi bas, j’ai l’espoir d’obtenir des contrôleurs une série
de shortcuts, des raccourcis. Le shortcut, c’est l’arme absolue : comme la
distance est plus courte non seulement on gagne du temps, mais on consomme
moins. Tout fonctionne à merveille, tant et si bien qu’en approchant de
Malaga, je constate que mes ailes sont encore pleines de carburant.
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