- EAN13
- 9782918157069
- Éditeur
- éditions Soleb
- Date de publication
- 25/03/2013
- Collection
- études d'égyptologie
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Le sacrifice humain en Égypte ancienne et ailleurs
Collectif, Jean-Pierre Albert, Béatrix Midant-Reynes, Éric Crubézy, Alain Testart, Bertrand Ludes, Michel Baud, Marc Étienne, Bernadette Menu, Marcello Campagno, Luc De Heusch, Jacques Reinold, Patrice Lenoble, Jean-Daniel Forest, Marine Carrin, Frédér...
éditions Soleb
études d'égyptologie
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782918157069
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Symbole de barbarie, le sacrifice humain a longtemps servi à stigmatiser la
prétendue inhumanité des peuples non civilisés. Comme tout fait humain
pourtant, la définition de ce phénomène et l’analyse de ses formes posent
problème. En fait, contrairement aux clichés, le sacrifice semble aller de
pair avec l’émergence de la civilisation, comme en Égypte et en Mésopotamie,
où il constituerait une forme de manifestation suprême du pouvoir royal
émergeant. Il est aussi un fait de civilisation dans le monde aztèque, dans le
cadre d’une dramatique théâtralité du pouvoir à travers laquelle il doit
impérativement se donner à voir. Inversement, le sacrifice n’est pas là où
l’on a souvent cru le débusquer : dans les civilisations des steppes d’Asie
centrale, dans le Soudan de Méroé ou en Gaule, le terme de « sacrifice » a été
hâtivement appliqué à des pratiques qui sont en fait celles du cortège des «
morts d’accompagnement » ou des cohortes de vaincus massacrés. C’est à la
variété et à la complexité du phénomène que s’attache le présent volume, mise
en commun des recherches d’une vingtaine d’anthropologues, d’historiens et
d’archéologues, à l’échelle de la planète et des millénaires.
prétendue inhumanité des peuples non civilisés. Comme tout fait humain
pourtant, la définition de ce phénomène et l’analyse de ses formes posent
problème. En fait, contrairement aux clichés, le sacrifice semble aller de
pair avec l’émergence de la civilisation, comme en Égypte et en Mésopotamie,
où il constituerait une forme de manifestation suprême du pouvoir royal
émergeant. Il est aussi un fait de civilisation dans le monde aztèque, dans le
cadre d’une dramatique théâtralité du pouvoir à travers laquelle il doit
impérativement se donner à voir. Inversement, le sacrifice n’est pas là où
l’on a souvent cru le débusquer : dans les civilisations des steppes d’Asie
centrale, dans le Soudan de Méroé ou en Gaule, le terme de « sacrifice » a été
hâtivement appliqué à des pratiques qui sont en fait celles du cortège des «
morts d’accompagnement » ou des cohortes de vaincus massacrés. C’est à la
variété et à la complexité du phénomène que s’attache le présent volume, mise
en commun des recherches d’une vingtaine d’anthropologues, d’historiens et
d’archéologues, à l’échelle de la planète et des millénaires.
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