- EAN13
- 9791021000025
- Éditeur
- Tallandier
- Date de publication
- 06/09/2012
- Collection
- biographies
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9791021000025
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
9.99
"Passée à la postérité sous le nom de Bloody Mary, ou Marie la Sanglante,
Marie Tudor fait figure de reine mal-aimée. De son règne bref (1553-1558) sont
le plus souvent mis en exergue les innombrables buchers de Londres,
l’intolérance religieuse et la rudesse de cette reine catholique. Et les
griefs contre la première reine d’Angleterre ne semblent pas manquer : ≪ Vraie
fille d’Henri VIII, dont l’alcôve, comme celle de son père, s’ouvrait de
plain-pied sur l’échafaud ≫, selon le mot de Victor Hugo, elle est encore
accusée d’avoir appauvri l’Angleterre tant économiquement que spirituellement.
Si cette légende noire est tenace, il faut bien admettre qu’une partie de son
bilan ne joue pas en sa faveur : le supplice de quelque trois cents
protestants – brules vifs pour leur foi – et l’alliance avec l’Espagne, qui
devaient ramener par la force le pays dans le giron catholique, une
infécondité tragique et la prise de Calais par les Français en 1558 permirent
aisément de stigmatiser son action. Au-delà de la comparaison avec sa sœur,
Elisabeth Ire qui lui succéda, lui opposant l’éclat et le faste d’un règne
long, Isabelle Fernandes se propose de brosser un portrait plus juste et
nuance de Marie Ire d’Angleterre – reine méconnue et figure d’exception dans
l’histoire anglaise. "
Marie Tudor fait figure de reine mal-aimée. De son règne bref (1553-1558) sont
le plus souvent mis en exergue les innombrables buchers de Londres,
l’intolérance religieuse et la rudesse de cette reine catholique. Et les
griefs contre la première reine d’Angleterre ne semblent pas manquer : ≪ Vraie
fille d’Henri VIII, dont l’alcôve, comme celle de son père, s’ouvrait de
plain-pied sur l’échafaud ≫, selon le mot de Victor Hugo, elle est encore
accusée d’avoir appauvri l’Angleterre tant économiquement que spirituellement.
Si cette légende noire est tenace, il faut bien admettre qu’une partie de son
bilan ne joue pas en sa faveur : le supplice de quelque trois cents
protestants – brules vifs pour leur foi – et l’alliance avec l’Espagne, qui
devaient ramener par la force le pays dans le giron catholique, une
infécondité tragique et la prise de Calais par les Français en 1558 permirent
aisément de stigmatiser son action. Au-delà de la comparaison avec sa sœur,
Elisabeth Ire qui lui succéda, lui opposant l’éclat et le faste d’un règne
long, Isabelle Fernandes se propose de brosser un portrait plus juste et
nuance de Marie Ire d’Angleterre – reine méconnue et figure d’exception dans
l’histoire anglaise. "
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