- EAN13
- 9791030217841
- Éditeur
- Fauves éditions
- Date de publication
- 26/05/2020
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Dissidence Dissonance
Contre la désinformation sur la guerre d'Algérie
Jean Monneret
Fauves éditions
Livre numérique
Autre version disponible
-
Papier - Fauves Editions 21,00
« Durant les années 1990, la recherche historique concernant la guerre
d'Algérie fut touchée par un mal insidieux et malheureusement profond. On vit
montrer au créneau une génération d'historiens jeunes et prétendument
désinhibés, mais n'ayant rien connu du conflit et n'ayant surtout qu'une très
faible idée des passions et des déchirements qu'il causa. Encensés par les
media auxquels ils facilitèrent l'étrange travail de repentance qui a
transformé notre pays [...], ils acquirent vite le monopole de la parole
publique. Le conflit algérien, c'était eux [...]. Le résultat est aujourd'hui
confondant. En pleine guerre contre l'hydre islamiste, le conflit en Algérie
comme la période coloniale tout entière sont devenus les sources inépuisables
d'un procès de l'armée française et de la France tout court. Ils nourrissent
un acte d'accusation partial. Dans cette historiographie jeune et desinhibée,
il n'y a guère de préoccupation nationale, ni la crainte d'embellir, fût-ce
indirectement, la violence révolutionnaire.»
d'Algérie fut touchée par un mal insidieux et malheureusement profond. On vit
montrer au créneau une génération d'historiens jeunes et prétendument
désinhibés, mais n'ayant rien connu du conflit et n'ayant surtout qu'une très
faible idée des passions et des déchirements qu'il causa. Encensés par les
media auxquels ils facilitèrent l'étrange travail de repentance qui a
transformé notre pays [...], ils acquirent vite le monopole de la parole
publique. Le conflit algérien, c'était eux [...]. Le résultat est aujourd'hui
confondant. En pleine guerre contre l'hydre islamiste, le conflit en Algérie
comme la période coloniale tout entière sont devenus les sources inépuisables
d'un procès de l'armée française et de la France tout court. Ils nourrissent
un acte d'accusation partial. Dans cette historiographie jeune et desinhibée,
il n'y a guère de préoccupation nationale, ni la crainte d'embellir, fût-ce
indirectement, la violence révolutionnaire.»
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