- EAN13
- 9791036561450
- Éditeur
- Presses Universitaires de Provence
- Date de publication
- 09/12/2020
- Collection
- Le temps de l’histoire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Impératrices, princesses, aristocrates et saintes souveraines
De l’Orient chrétien et musulman au Moyen Âge et au début des Temps modernes
Presses Universitaires de Provence
Le temps de l’histoire
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9791036561450
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Cet ouvrage est consacré aux souveraines et aux aristocrates de l’Orient
méditerranéen à l’époque médiévale. Il s’inscrit dans les recherches actuelles
sur l’étude des femmes comme « genre ». La symbolique chrétienne se fonde sur
l’iconographie des églises où sont représentées comme modèles les saintes
souveraines et martyres des premiers siècles alors que l’historiographie
témoigne d’impératrices confrontées au pouvoir, usant de leur beauté et
d’artifices, telle Théophano au Xe siècle soupçonnée du meurtre de ses deux
premiers époux. On pénètre jusqu’au fond du gynécée là où s’ourdissent les
complots, où rivalisent la reine mère et sa belle-fille, là aussi où
s’éduquent les enfants impériaux pour lesquels leur mère est appelée à la
régence lors de la mort de son époux. Certaines impératrices ont une renommée
supérieure à d’autres, telle Zoé représentée sur les mosaïques de Sainte-
Sophie à laquelle le peuple de Constantinople voue une réelle ferveur en lui
pardonnant ses frasques sexuelles et ses divertissements de magicienne.
D’autres impératrices viennent de l’étranger, de Savoie ou de Serbie et elles
savent s’imposer dans l’échiquier géopolitique troublé des XIVe et XVe
siècles, parfois jusqu’à causer des guerres civiles, toujours en protectrices
et conseillères de leurs fils. Léguer l’impérium, voilà qui est étranger aux
épouses et filles de souverains ottomans qui n’hésitent pas à contracter des
mariages avec des princesses byzantines. Toute l’aristocratie féminine gravite
autour de la cour, les princesses rivalisent de piété et de générosité,
qu’elles soient byzantines, arméniennes ou timourides, mais aussi de faste.
Fortunées, mécènes dans le domaine artistique et religieux, fondatrices,
commanditaires de reliquaires et de manuscrits enluminés...la liste de ces
dames de la haute société couvre l’Europe, l’Asie occidentale et centrale...
méditerranéen à l’époque médiévale. Il s’inscrit dans les recherches actuelles
sur l’étude des femmes comme « genre ». La symbolique chrétienne se fonde sur
l’iconographie des églises où sont représentées comme modèles les saintes
souveraines et martyres des premiers siècles alors que l’historiographie
témoigne d’impératrices confrontées au pouvoir, usant de leur beauté et
d’artifices, telle Théophano au Xe siècle soupçonnée du meurtre de ses deux
premiers époux. On pénètre jusqu’au fond du gynécée là où s’ourdissent les
complots, où rivalisent la reine mère et sa belle-fille, là aussi où
s’éduquent les enfants impériaux pour lesquels leur mère est appelée à la
régence lors de la mort de son époux. Certaines impératrices ont une renommée
supérieure à d’autres, telle Zoé représentée sur les mosaïques de Sainte-
Sophie à laquelle le peuple de Constantinople voue une réelle ferveur en lui
pardonnant ses frasques sexuelles et ses divertissements de magicienne.
D’autres impératrices viennent de l’étranger, de Savoie ou de Serbie et elles
savent s’imposer dans l’échiquier géopolitique troublé des XIVe et XVe
siècles, parfois jusqu’à causer des guerres civiles, toujours en protectrices
et conseillères de leurs fils. Léguer l’impérium, voilà qui est étranger aux
épouses et filles de souverains ottomans qui n’hésitent pas à contracter des
mariages avec des princesses byzantines. Toute l’aristocratie féminine gravite
autour de la cour, les princesses rivalisent de piété et de générosité,
qu’elles soient byzantines, arméniennes ou timourides, mais aussi de faste.
Fortunées, mécènes dans le domaine artistique et religieux, fondatrices,
commanditaires de reliquaires et de manuscrits enluminés...la liste de ces
dames de la haute société couvre l’Europe, l’Asie occidentale et centrale...
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