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Conseillé par Anne-Lise D. (Libraire)8 décembre 2018
Très joli texte au charme indéniable. Les religieuses sont à l’honneur dans La neuvième heure. Elles vivent au cœur de Brooklyn, elles sont bourrues et douces, elles aident leur prochain, elles sont drôles parfois, elles sont là, présentes, au cœur de la vie des habitants. La neuvième heure parle avec humanité de la misère, de la tristesse des hommes et de la joie aussi.
La neuvième heure est une très belle histoire d’entraide et de fraternité. -
Conseillé par o n l a l u9 septembre 2018
Une petite merveille de générosité
Après avoir poussé Annie, sa femme, hors de la maison, la persuadant d’aller faire quelques courses avant la tombée de la nuit, Jim a ouvert le gaz. Il s'est tué et il s’en est fallu de peu qu’il ne fasse sauter tout l’immeuble. Jim n'en était pas à son coup d'essai, il souffrait d'une mélancolie lancinante. Son licenciement a mis le feu aux poudres. Mais dans cette communauté irandaise très catholique de Brooklyn, le péché s'ajoute au chagrin. L'église condamne le suicide et le malheureux qui décide d'en terminer est promis aux flammes de l'enfer. Il n'a en tout cas pas le droit d'être enterré dignement et religieusement. Dorénavant, sa jeune veuve, enceinte, devra se débrouiller seule, avec le soutien bienveillant des sœurs du couvent tout proche de chez elle, qui l'ont recueillie comme l'une des leurs ou presque, lui ont proposé d’avancer pas à pas, d’aborder les problèmes les uns après les autres, la protégeant avec suffisamment de délicatesse pour ne pas avoir l'air de lui faire la charité.