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Lumières tamisées, pas feutrés, piano en sourdine… Chaque palace est un monde en soi, qui semble situé hors du temps. Le Paradise n’échappe pas à la règle, jusqu’au jour où l’on trouve un cadavre dans une de ses suites.
Qui a tué ce mari volage et volubile ? Tout le monde s’observe, entre méfiance et attirance. Sous l’œil impitoyable du petit personnel, on assassine comme on tombe amoureux – en passant…

« Une imagination extraordinaire et une délicatesse exquise, un assassin très stylé. C'est très drôle, extrêmement bien écrit. Un bonheur absolu ! Ça m'a enchantée. » Amélie Nothomb

Cet ouvrage a reçu le Prix du premier roman


7,80

«En se penchant un peu en arrière, il voyait, derrière le dos de Solange, la jeune femme qui était assise à côté d'elle ; adossée dans son fauteuil, elle écoutait, bouche entrouverte et les yeux clos. Elle n'était pas jolie, mais Costals la désirait : 1>o parce qu'il trouvait convenable que, dans la même minute où il caressait pour la première fois une jeune personne, il en désirât une autre ; 2>o parce que, donnant l'apparence du sommeil, il était impossible qu'elle ne levât pas en lui la pensée d'abuser de ce sommeil ; 3>o parce qu'il lui semblait que, pour éprouver une telle extase d'un phénomène aussi insipide que cette musique, il fallait qu'elle fût détraquée ; or, il n'aimait que les filles saines et simples, comme Solange, c'est pourquoi cela lui était agréable d'avoir envie d'une femme détraquée.»


Le Portrait de Dorian Gray « Que c'est triste ! Je vais devenir vieux, horrible et épouvantable. Mais ce portrait, lui, demeurera toujours jeune. [...] Si seulement c'était moi qui devais rester éternellement jeune et le portrait qui devait vieillir ! Pour cela, je donnerais tout ! [...] Je donnerais mon âme ! » Toute l'intrigue de l'unique roman d'Oscar Wilde est en germe dans ce voeu aux accents de pacte faustien. Dorénavant, Dorian Gray ne vieillira plus : c'est son portrait qui portera les stigmates de son âge, de ses vices et de ses crimes. En 1890, lorsque paraît Le Portrait de Dorian Gray, les adjectifs ruissellent sous la plume des critiques pour crier à l'immoralité : lascif, pernicieux, répugnant, empoisonné, le livre respire une atmosphère « chargée des odeurs méphitiques de la putréfaction morale et spirituelle ». Mais pour Wilde, la qualité du style est le seul critère pour juger d'une oeuvre : « Il n'existe pas de livre moral ou immoral. Les livres sont bien ou mal écrits. Voilà tout. »


17,00

Le Sussex au début du vingtième siècle, une jeune femme se lance dans son émancipation...
Ce roman est inspiré de la vie de Virginia Woolf.


Ces Japonaises ont tout abandonné au début du XXe siècle pour épouser aux États-Unis, sur la foi d'un portrait, un inconnu. Celui dont elles ont tant rêvé, qui va tant les décevoir. Chœur vibrant, leurs voix s'élèvent pour raconter l'exil : la nuit de noces, les journées aux champs, la langue revêche, l'humiliation, les joies aussi. Puis le silence de la guerre. Et l'oubli.
D'une écriture incantatoire, Julie Otsuka redonne chair à ces héroïnes anonymes dans une mosaïque de la mémoire éblouissante. Un roman bouleversant.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Carine Chichereau