- EAN13
- 9782080281654
- Éditeur
- Flammarion
- Date de publication
- 13/04/2022
- Collection
- gf
- Langue
- français
- Langue d'origine
- allemand
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Dans L’Antéchrist, au titre volontairement équivoque, le Christ est
étrangement épargné, tandis que la charge vise les "chrétiens". Le
christianisme, dit Nietzsche, est une invention de l’apôtre Paul, qui falsifie
la "bonne nouvelle" du Christ pour en faire une "foi", le "mensonge sacré"
d’une morale de la négation de la vie sous le symbole de la Croix : "Ce qui
est chrétien, c’est la haine contre l’esprit, contre la fierté, le courage, la
liberté, le libertinage de l’esprit ; ce qui est chrétien, c’est la haine
contre les sens, contre les joies des sens, contre la joie tout court…" Bien
plus qu’un pamphlet antireligieux et anticlérical, ce livre est une critique
implacable et une généalogie de la morale, des idéaux du prêtre ascétique, de
la "foi". Ces croyances, selon Nietzsche, persistent dans l’athéisme des
"libres penseurs", et le "christianisme" se survit dans les "idées modernes",
la foi dans la morale, la "vérité", le progrès, l’esprit de troupeau.
Nietzsche, sans le connaître véritablement, y inclut ce qu’il appelle
"socialisme", qui escamote la réalité pour lui substituer des idéaux
négateurs, grégaires, moralisateurs et nationalistes inspirés par la "volonté
de vengeance" des "faibles". Cet avatar du "christianisme" fait étrangement
songer à ce qu’on appelle aujourd’hui populisme ou fascisme.
*[29 janvier]: selon le calendrier julien
*[26 mai]: selon le calendrier julien
étrangement épargné, tandis que la charge vise les "chrétiens". Le
christianisme, dit Nietzsche, est une invention de l’apôtre Paul, qui falsifie
la "bonne nouvelle" du Christ pour en faire une "foi", le "mensonge sacré"
d’une morale de la négation de la vie sous le symbole de la Croix : "Ce qui
est chrétien, c’est la haine contre l’esprit, contre la fierté, le courage, la
liberté, le libertinage de l’esprit ; ce qui est chrétien, c’est la haine
contre les sens, contre les joies des sens, contre la joie tout court…" Bien
plus qu’un pamphlet antireligieux et anticlérical, ce livre est une critique
implacable et une généalogie de la morale, des idéaux du prêtre ascétique, de
la "foi". Ces croyances, selon Nietzsche, persistent dans l’athéisme des
"libres penseurs", et le "christianisme" se survit dans les "idées modernes",
la foi dans la morale, la "vérité", le progrès, l’esprit de troupeau.
Nietzsche, sans le connaître véritablement, y inclut ce qu’il appelle
"socialisme", qui escamote la réalité pour lui substituer des idéaux
négateurs, grégaires, moralisateurs et nationalistes inspirés par la "volonté
de vengeance" des "faibles". Cet avatar du "christianisme" fait étrangement
songer à ce qu’on appelle aujourd’hui populisme ou fascisme.
*[29 janvier]: selon le calendrier julien
*[26 mai]: selon le calendrier julien
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