- EAN13
- 9782271099136
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (CNRS éditions)
- Date de publication
- 1980
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Le Maghreb et l'Afrique subsaharienne
Raoul Weexsteen, Jean-Robert Henry, Mohsen Toumi, Hervé Bleuchot, Slimane Chick
FeniXX réédition numérique (CNRS éditions)
Livre numérique
L'unité du Maghreb, l'unité africaine... Peut-on croire qu'il s'agisse encore
de mythes porteurs d'espérance ? C'est la question saharienne qui nous a
conduits, pour la première fois, à sortir de l'Île du Couchant, pour enquêter
sur la politique africaine des États du Maghreb. L'OUA avait confirmé, sous
l'impulsion de Ben Bella, qu'à tout prendre, la solution la moins
catastrophique était encore le maintien des frontières coloniales.
Aujourd'hui, l'OUA se révèle incapable de régler les conflits inter-
africains. (Raoul Weexsteen : L'OUA et la question saharienne). L'autre
dimension transafricaine, l'Islam, pouvait laisser espérer que les Frères ne
se dévoreraient pas entre eux. Hélas ! Illusion ou mauvaise analyse, Ch.
Coulon et Fr. Constantin (Espace islamique et espace politique dans les
relations entre l'Afrique du Nord et l'Afrique Noire ) nous aident à
comprendre ce qu'il y a d'identique et de différent dans cet Islam-là. Les
relations maghrébo-africaines gagnent à être re-situées dans une approche plus
générale des stratégies internationales (Nord-Sud, Est-Ouest, etc.). L'article
de Jean-Robert Henry dresse le bilan de l'usure des solidarismes politiques,
concurrencés, depuis Bandoeng, par les contraintes de la construction des
États, pour constater, à partir du cas algérien, l'émergence de stratégies
solidaristes plus concrètes, fondées sur une vision globale du jeu économique
international. D'aucuns trouveront sans doute, que nous faisons la part trop
belle à l'Algérie (Slimane Chikh : La politique africaine de l'Algérie). Mais
les faits sont têtus et si la petite Tunisie [Mohsen Toumi : La politique
africaine de la Tunisie) joue un rôle plus important que son étroitesse
géographique ne le laisse supposer, si la Libye [Hervé Bleuchot : La politique
africaine de la Libye (1969-1978)) a une politique africaine résolument
agressive, il est certain que l'équilibre serait différent si le Maroc
(Mohammed Bouzidi : Le Maroc et l'Afrique subsaharienne) avait une politique
extérieure moins étroitement déterminée par l'impact intérieur de la question
du Sahara occidental.
de mythes porteurs d'espérance ? C'est la question saharienne qui nous a
conduits, pour la première fois, à sortir de l'Île du Couchant, pour enquêter
sur la politique africaine des États du Maghreb. L'OUA avait confirmé, sous
l'impulsion de Ben Bella, qu'à tout prendre, la solution la moins
catastrophique était encore le maintien des frontières coloniales.
Aujourd'hui, l'OUA se révèle incapable de régler les conflits inter-
africains. (Raoul Weexsteen : L'OUA et la question saharienne). L'autre
dimension transafricaine, l'Islam, pouvait laisser espérer que les Frères ne
se dévoreraient pas entre eux. Hélas ! Illusion ou mauvaise analyse, Ch.
Coulon et Fr. Constantin (Espace islamique et espace politique dans les
relations entre l'Afrique du Nord et l'Afrique Noire ) nous aident à
comprendre ce qu'il y a d'identique et de différent dans cet Islam-là. Les
relations maghrébo-africaines gagnent à être re-situées dans une approche plus
générale des stratégies internationales (Nord-Sud, Est-Ouest, etc.). L'article
de Jean-Robert Henry dresse le bilan de l'usure des solidarismes politiques,
concurrencés, depuis Bandoeng, par les contraintes de la construction des
États, pour constater, à partir du cas algérien, l'émergence de stratégies
solidaristes plus concrètes, fondées sur une vision globale du jeu économique
international. D'aucuns trouveront sans doute, que nous faisons la part trop
belle à l'Algérie (Slimane Chikh : La politique africaine de l'Algérie). Mais
les faits sont têtus et si la petite Tunisie [Mohsen Toumi : La politique
africaine de la Tunisie) joue un rôle plus important que son étroitesse
géographique ne le laisse supposer, si la Libye [Hervé Bleuchot : La politique
africaine de la Libye (1969-1978)) a une politique africaine résolument
agressive, il est certain que l'équilibre serait différent si le Maroc
(Mohammed Bouzidi : Le Maroc et l'Afrique subsaharienne) avait une politique
extérieure moins étroitement déterminée par l'impact intérieur de la question
du Sahara occidental.
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