- EAN13
- 9782384440580
- Éditeur
- Presses Universitaires Indianocéaniques
- Date de publication
- 13/09/2024
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Une histoire environnementale de l'acclimatation à La Réunion, de la décennie 1670 à la décennie 1870
Marc Tomas
Presses Universitaires Indianocéaniques
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Aide EAN13 : 9782384440580
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Cet ouvrage étudie l’acclimatation sur une période longue de 200 ans, entre
les années 1670 et 1870. Cet objet d’étude offre la possibilité de questionner
l’environnement bourbonnais/réunionnais et les choix agricoles envisagés pour
cette colonie, tout en analysant l’émergence de nouveaux savoirs
scientifiques. À la croisée entre plusieurs historiographies, histoire
environnementale, histoire coloniale et histoire des sciences, l’acclimatation
permet de renouveler le récit de l’histoire de l’île de La Réunion en y
incluant les acteurs non-humains (animaux et végétaux). Sans se focaliser sur
la seule acclimatation des arbres à épices, traditionnellement traitée à
partir de logiques impériales, nous proposons de centrer nos recherches sur
l’environnement réunionnais en insistant sur certaines modifications
environnementales majeures et en abordant leurs enjeux et leurs effets locaux.
Dans son étude de la période coloniale, notre approche se refuse d’écrire une
histoire téléologique de la mise en valeur des terres qui se résumerait au
développement, progressif et linéaire, d’une économie de plantation destinée
aux produits d’exportation (système de l’exclusif). Elle insiste au contraire
sur les nombreuses contingences qui réorientent le modèle agricole au fil du
temps et notamment sur la question de la sécurité alimentaire de la colonie.
L’acclimatation est un objet d’étude qui permet d’appréhender la colonisation,
l’agriculture et l’environnement, mais il s’agit aussi d’une science,
héritière du XVIIIe siècle, qui touche à de nombreuses sphères du savoir,
telles que l’histoire naturelle (la botanique, la minéralogie, la zoologie) ou
encore la médecine et la santé (avec l’essor de l’hygiénisme). Et tout au long
du XIXe siècle, malgré le développement de la chimie agronomique et de la
micro-biologie, la science de l’acclimatement, véritable science coloniale,
continue d’influencer de nombreux champs du savoir scientifique.
les années 1670 et 1870. Cet objet d’étude offre la possibilité de questionner
l’environnement bourbonnais/réunionnais et les choix agricoles envisagés pour
cette colonie, tout en analysant l’émergence de nouveaux savoirs
scientifiques. À la croisée entre plusieurs historiographies, histoire
environnementale, histoire coloniale et histoire des sciences, l’acclimatation
permet de renouveler le récit de l’histoire de l’île de La Réunion en y
incluant les acteurs non-humains (animaux et végétaux). Sans se focaliser sur
la seule acclimatation des arbres à épices, traditionnellement traitée à
partir de logiques impériales, nous proposons de centrer nos recherches sur
l’environnement réunionnais en insistant sur certaines modifications
environnementales majeures et en abordant leurs enjeux et leurs effets locaux.
Dans son étude de la période coloniale, notre approche se refuse d’écrire une
histoire téléologique de la mise en valeur des terres qui se résumerait au
développement, progressif et linéaire, d’une économie de plantation destinée
aux produits d’exportation (système de l’exclusif). Elle insiste au contraire
sur les nombreuses contingences qui réorientent le modèle agricole au fil du
temps et notamment sur la question de la sécurité alimentaire de la colonie.
L’acclimatation est un objet d’étude qui permet d’appréhender la colonisation,
l’agriculture et l’environnement, mais il s’agit aussi d’une science,
héritière du XVIIIe siècle, qui touche à de nombreuses sphères du savoir,
telles que l’histoire naturelle (la botanique, la minéralogie, la zoologie) ou
encore la médecine et la santé (avec l’essor de l’hygiénisme). Et tout au long
du XIXe siècle, malgré le développement de la chimie agronomique et de la
micro-biologie, la science de l’acclimatement, véritable science coloniale,
continue d’influencer de nombreux champs du savoir scientifique.
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