- EAN13
- 9782748911404
- Éditeur
- Agone
- Date de publication
- 08/05/2018
- Collection
- Éléments
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782748911404
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« Avant de mourir, à 41 ans, Guy Hocquenghem a tiré un coup de pistolet dans
la messe des reniements. Il fut un des premiers à nous signifier que, derrière
la reptation des « repentis » socialistes et gauchistes vers le sommet de la
pyramide, il n’y avait pas méprise mais accomplissement, qu’un exercice
prolongé du pouvoir les avait révélés da- vantage qu’il les avait trahis. On
sait désormais de quel prix – chômage, restructurations, argent fou,
dithyrambe des patrons – fut payé un parcours que Serge July résuma en trois
mots : “Tout m’a profité.” »
Cet ouvrage qui a plus de vingt-cinq ans ne porte guère de ride. L’auteur nous
parle déjà de Finkielkraut, de BHL, de Cohn-Bendit, de Bruckner. Et déjà, il
nous en dit l’essentiel. Renonçant aux apparences de la bienséance, de la
suavité bourgeoise propres, Guy Hocquenghem a usé de la truculence, de la
démesure. Son livre éclaire le volet intellectuel de l’ère des restaurations.
Les forces sociales qui la pilotaient tiennent encore fermement la barre ; les
résistances, bien qu’ascendantes, demeurent éparses et confuses. Nous ne
sommes donc pas au bout de nos peines. Les repentis ont pris de l’âge et la
société a vieilli avec eux. L’hédonisme a cédé la place à la peur, le culte de
l’“entreprise” à celui de la police. Favorisés par l’appât du gain et par
l’exhibitionnisme médiatique, de nouveaux retournements vont survenir. Lire
Guy Hocquenghem nous arme pour y répondre avec ceux qui savent désormais où
ils mènent. »
(Extrait de la préface de Serge Halimi)
*[XVIIIe]: 18e siècle
*[3e]: Troisième
la messe des reniements. Il fut un des premiers à nous signifier que, derrière
la reptation des « repentis » socialistes et gauchistes vers le sommet de la
pyramide, il n’y avait pas méprise mais accomplissement, qu’un exercice
prolongé du pouvoir les avait révélés da- vantage qu’il les avait trahis. On
sait désormais de quel prix – chômage, restructurations, argent fou,
dithyrambe des patrons – fut payé un parcours que Serge July résuma en trois
mots : “Tout m’a profité.” »
Cet ouvrage qui a plus de vingt-cinq ans ne porte guère de ride. L’auteur nous
parle déjà de Finkielkraut, de BHL, de Cohn-Bendit, de Bruckner. Et déjà, il
nous en dit l’essentiel. Renonçant aux apparences de la bienséance, de la
suavité bourgeoise propres, Guy Hocquenghem a usé de la truculence, de la
démesure. Son livre éclaire le volet intellectuel de l’ère des restaurations.
Les forces sociales qui la pilotaient tiennent encore fermement la barre ; les
résistances, bien qu’ascendantes, demeurent éparses et confuses. Nous ne
sommes donc pas au bout de nos peines. Les repentis ont pris de l’âge et la
société a vieilli avec eux. L’hédonisme a cédé la place à la peur, le culte de
l’“entreprise” à celui de la police. Favorisés par l’appât du gain et par
l’exhibitionnisme médiatique, de nouveaux retournements vont survenir. Lire
Guy Hocquenghem nous arme pour y répondre avec ceux qui savent désormais où
ils mènent. »
(Extrait de la préface de Serge Halimi)
*[XVIIIe]: 18e siècle
*[3e]: Troisième
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