- EAN13
- 9782898357275
- Éditeur
- "Alire"
- Date de publication
- 31/10/2024
- Collection
- Le Mitan
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
« Mais c’est-tu une histoire d’amour, La Griffe du Diable ? — C’est ce que
devient une histoire d’amour quand le Diable s’en mêle ! Retiens ben la leçon,
mon gars : vaut mieux pas s’penser plus malin que le Malin lui-même. » Ainsi
commence le récit de Benoit Larose, le cook du chantier. S’il avoue volontiers
que ses histoires sont souvent « embellies », celle-là, celle d’Alexis Dubois,
le malheureux, le damné, il jure qu’elle ne l’est point, parce qu’il était là,
qu’il a tout vu. C’était il y a vingt ans, dans ce même chantier des pays d’en
haut où les hommes peinaient tout l’hiver, loin de leurs femmes. Pour oublier
sa belle Roxanne, Alexis travaillait comme dix, infatigable. Il a presque
fallu lui arracher des mains sa hache pour qu’il vienne partager le souper du
jour de l’An avec les autres. C’est dire s’il était vulnérable aux belles
paroles de Baptiste Labrèche, le contremaître du chantier voisin, quand il lui
a affirmé connaître un moyen de rejoindre sa belle, le temps d’une nuit… à
condition de pas être peureux. Piqué par l’orgueil, mû par le désir, Alexis
saute dans la chasse-galerie derrière Labrèche. Mais si le canot magique les
conduit bien comme promis à Saints-Martyrs-des-Damnés, ils risquent tous au
retour d’aller au Diable !
devient une histoire d’amour quand le Diable s’en mêle ! Retiens ben la leçon,
mon gars : vaut mieux pas s’penser plus malin que le Malin lui-même. » Ainsi
commence le récit de Benoit Larose, le cook du chantier. S’il avoue volontiers
que ses histoires sont souvent « embellies », celle-là, celle d’Alexis Dubois,
le malheureux, le damné, il jure qu’elle ne l’est point, parce qu’il était là,
qu’il a tout vu. C’était il y a vingt ans, dans ce même chantier des pays d’en
haut où les hommes peinaient tout l’hiver, loin de leurs femmes. Pour oublier
sa belle Roxanne, Alexis travaillait comme dix, infatigable. Il a presque
fallu lui arracher des mains sa hache pour qu’il vienne partager le souper du
jour de l’An avec les autres. C’est dire s’il était vulnérable aux belles
paroles de Baptiste Labrèche, le contremaître du chantier voisin, quand il lui
a affirmé connaître un moyen de rejoindre sa belle, le temps d’une nuit… à
condition de pas être peureux. Piqué par l’orgueil, mû par le désir, Alexis
saute dans la chasse-galerie derrière Labrèche. Mais si le canot magique les
conduit bien comme promis à Saints-Martyrs-des-Damnés, ils risquent tous au
retour d’aller au Diable !
S'identifier pour envoyer des commentaires.