- EAN13
- 9791021007147
- Éditeur
- Tallandier
- Date de publication
- 04/06/2015
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Pierre Le Grand. Le premier empereur de toutes les Russies
Francine-Dominique Liechtenhan
Tallandier
Livre numérique
Autre version disponible
-
Papier - Tallandier 27,50
De l’interdiction du port de la barbe à la fondation de Saint-Pétersbourg, de
la mise au pas de l’Église orthodoxe à la réforme de l’administration, du
renouvellement des élites traditionnelles au recrutement massif de têtes
pensantes et de travailleurs manuels d’origine étrangère, des trois voyages du
souverain en Europe occidentale et des explorations lancées vers l’Asie
centrale et l’Extrême-Orient à la création d’une grande Académie des sciences,
le tsar Pierre (1672-1725) n’a jamais cessé de vouloir sortir la vieille
Moscovie de son isolement. C’est à bon droit qu’on peut le qualifier
d’architecte de la Russie moderne. Il se voyait d’ailleurs en nouvel Alexandre
le Grand et s’est fait proclamer, quatre ans avant sa mort, « père de la
patrie », « imperator » et « grand », ce qui donne la mesure de ses ambitions
pour lui-même et pour son pays. Le passif est pourtant loin d’être négligeable
: les fragilités de l’homme – débauche, alcoolisme, goût immodéré des
mascarades – et l’usage courant de la violence avec les membres de sa famille
comme avec ses adversaires politiques, le recours systématique à la guerre,
une diplomatie incertaine et une fiscalité écrasante ont constitué autant
d’entraves à la modernisation. Reste que ce règne flamboyant et haletant
demeure l’un des plus passionnants que la Russie ait connus. Mal connu en
France, il fait ici, sous la plume de Francine-Dominique Liechtenhan, l’objet
d’une évocation aussi riche de « grande histoire » que de « petits faits vrais
» et significatifs.
la mise au pas de l’Église orthodoxe à la réforme de l’administration, du
renouvellement des élites traditionnelles au recrutement massif de têtes
pensantes et de travailleurs manuels d’origine étrangère, des trois voyages du
souverain en Europe occidentale et des explorations lancées vers l’Asie
centrale et l’Extrême-Orient à la création d’une grande Académie des sciences,
le tsar Pierre (1672-1725) n’a jamais cessé de vouloir sortir la vieille
Moscovie de son isolement. C’est à bon droit qu’on peut le qualifier
d’architecte de la Russie moderne. Il se voyait d’ailleurs en nouvel Alexandre
le Grand et s’est fait proclamer, quatre ans avant sa mort, « père de la
patrie », « imperator » et « grand », ce qui donne la mesure de ses ambitions
pour lui-même et pour son pays. Le passif est pourtant loin d’être négligeable
: les fragilités de l’homme – débauche, alcoolisme, goût immodéré des
mascarades – et l’usage courant de la violence avec les membres de sa famille
comme avec ses adversaires politiques, le recours systématique à la guerre,
une diplomatie incertaine et une fiscalité écrasante ont constitué autant
d’entraves à la modernisation. Reste que ce règne flamboyant et haletant
demeure l’un des plus passionnants que la Russie ait connus. Mal connu en
France, il fait ici, sous la plume de Francine-Dominique Liechtenhan, l’objet
d’une évocation aussi riche de « grande histoire » que de « petits faits vrais
» et significatifs.
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