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Il nous fallait des mythes, La Révolution et ses imaginaires. De 1789 à nos jours
EAN13
9791021062412
Éditeur
Tallandier
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Il nous fallait des mythes

La Révolution et ses imaginaires. De 1789 à nos jours

Tallandier

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9791021062405
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    17.99

  • Aide EAN13 : 9791021062412
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    17.99

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« En écrivant le récit de son histoire, la Révolution n’a pas seulement donné
du rêve aux Français, elle a cherché les fondements de sa légitimité dans la
geste de ses origines. Elle a placé si haut ses idéaux qu’elle a senti le
besoin de montrer toujours la “terre promise” à l’horizon de ses conquêtes.
Par leur vertige même, la souveraineté du peuple, la proclamation de la
république, la décapitation du roi ont été autant de raisons à l’exaltation
des pouvoirs tout neufs d’un régime qui enterre mille ans de monarchie. Il
fallait les rendre visibles. Il fallait des mythes. » Emmanuel de Waresquiel
se penche sur les mémoires et les héritages de la Révolution française. Il en
explique les raisons, les continuités, les déformations jusqu’à nos jours, à
travers deux siècles de notre histoire. Il a choisi quelques moments «
fondateurs » de 1789 et de la Terreur. On a glorifié le serment du Jeu de
paume alors qu’il avait été prêté sous l’emprise de la peur. On a fait de la
prise de la Bastille la première grande victoire du peuple quand la Bastille
s’est rendue aux insurgés, on a célébré Valmy et Valmy était à peine une
bataille. On a chanté la liberté et la fraternité sur tous les tons et on les
a un peu oubliées, on a sanctifié la guillotine avant d’en mesurer toute
l’horreur. Que nous dit la Révolution d’elle et de nous-mêmes, dans
l’épaisseur de ses mémoires ? Les événements, les lieux, les symboles qu’elle
a retenus à la construction d’un monde nouveau, leur célébration – ou leur
diabolisation – par les régimes qui ont suivi n’ont souvent pas grand-chose à
voir avec la perception que les révolutionnaires en avaient sur le moment.
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