- Éditeur
- Lux Éditeur
- Date de publication
- 04/10/2018
- Collection
- Humanités
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Offres
- AideEAN13 : 9782895969143
- Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
12.99
Dans l’histoire du travail, les femmes ont joué un rôle méconnu, voire ignoré,
par la plupart des historiens et sociologues. Quelques historiennes, au cours
des dernières décennies se sont employées à pallier ce manque. Se nourrissant
de leurs travaux, Rolande Pinard propose ici une analyse sociohistorique de
l’activisme des travailleuses ayant contribué, dans le mouvement ouvrier, à
élaborer le sens social-politique du travail. Richement documentée, cette
recherche soutient que, de leur solidarité initiale avec les travailleurs, les
travailleuses ont progressivement été marginalisées dans les formes de
syndicalisme qui ont suivi. En bout de ligne, l’émancipation par le travail a
quasi exclusivement été le lot des hommes, qui ont bénéficié des institutions
(comme le syndicalisme) construites par les luttes ouvrières, sociales et
politiques des salarié.e.s. Soulignant l’aspect pluridimensionnel de la
formation de la classe ouvrière, Rolande Pinard rappelle que comprendre le
travail d’un point de vue critique implique de tenir compte de ses différents
agents à travers les périodes historiques de transformation du capitalisme.
par la plupart des historiens et sociologues. Quelques historiennes, au cours
des dernières décennies se sont employées à pallier ce manque. Se nourrissant
de leurs travaux, Rolande Pinard propose ici une analyse sociohistorique de
l’activisme des travailleuses ayant contribué, dans le mouvement ouvrier, à
élaborer le sens social-politique du travail. Richement documentée, cette
recherche soutient que, de leur solidarité initiale avec les travailleurs, les
travailleuses ont progressivement été marginalisées dans les formes de
syndicalisme qui ont suivi. En bout de ligne, l’émancipation par le travail a
quasi exclusivement été le lot des hommes, qui ont bénéficié des institutions
(comme le syndicalisme) construites par les luttes ouvrières, sociales et
politiques des salarié.e.s. Soulignant l’aspect pluridimensionnel de la
formation de la classe ouvrière, Rolande Pinard rappelle que comprendre le
travail d’un point de vue critique implique de tenir compte de ses différents
agents à travers les périodes historiques de transformation du capitalisme.
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