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Les Immortalistes
EAN13
9782378340322
ISBN
978-2-37834-032-2
Éditeur
Stéphane Marsan
Date de publication
Collection
Stéphane Marsan
Nombre de pages
416
Dimensions
21,2 x 14,2 x 3,3 cm
Poids
540 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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À quoi ressemblerait votre vie si vous connaissiez la date de votre mort ?

New York, été 1969. Pour tromper l’ennui, les enfants Gold ne trouvent rien de mieux à faire que d’aller consulter une voyante capable de prédire avec exactitude la date de leur mort. Si Varya, Daniel, Klara et Simon veulent tous savoir de quoi demain sera fait, ils sont loin de se douter de ce qui les attend. Des années plus tard, hantés par la prophétie, ils vont faire des choix de vie radicalement opposés.

Simon, le petit dernier censé reprendre l’entreprise de confection familiale, s’enfuit sur la côte ouest, en quête d’amour à San Francisco. Klara, la rêveuse, devient magicienne à Las  Vegas, obsédée par l’idée de brouiller les pistes entre la réalité et l’imagination. Épris de justice, Daniel s’engage comme médecin dans l’armée après les attentats du 11  septembre. Quant à la studieuse Varya, elle se jette dans des travaux de recherche liés à la longévité, tentant désespérément de percer le secret de l’immortalité.

Lorsque le premier d’entre eux trouve la mort à la date annoncée par la voyante, les trois autres craignent le pire. Doivent-ils prendre au sérieux cette prémonition  ? N’est-ce la puissance de l’autosuggestion qui pousse les Gold à faire des choix qui les conduisent irrémédiablement vers leur mort  ?

Fresque de grande envergure, à l’ambition et à la profondeur remarquables, Les Immortalistes se situe entre le destin et le libre arbitre, le réel et l’illusion, l’ici-bas et l’au-delà. Une ode magnifique à ce qui nous échappe et à la force implacable des liens familiaux.

« LE roman de l’année. » Entertainment Weekly

Extrait :

«— Sans elle, je ne serais jamais venu à San Francisco. Je n’aurais pas rencontré Robert. Je n’aurais pas appris à danser. Je serais probablement encore à la maison, à attendre que ma vie commence.
Il est en colère contre sa maladie. Il est en rage contre ce mal qui le ronge. Et jusque-là, il détestait aussi la femme de Hester Street. Comment, se demandait-il, avait-elle pu annoncer un destin aussi tragique à un enfant ? Mais maintenant, il la considère différemment, comme une mère ou une déesse, celle qui lui a montré la porte et lui a dit: «Vas-y ! »
Klara semble paralysée. Simon se remémore l’expression de son visage après leur emménagement à San Francisco, un mélange sinistre d’irritation et d’indulgence, et il s’était rendu compte pourquoi cela le perturbait. Elle lui rappelait la femme : elle l’observait, guettant le compte à rebours. À cet instant éclot en lui un sentiment qui ressemble à de l’amour. Il revoit Klara sur la terrasse du toit, la façon dont elle se tenait sur le rebord sans le regarder. «Donne-moi une seule bonne raison qui t’empêcherait de vivre ta vie. »
— Cela ne te surprend pas que ce soit dimanche, constate Simon. Tu sais depuis le début?
— Ta date, murmure Klara, tu avais dit que tu mourrais jeune. Je voulais t’offrir tout ce que tu désirais.
Simon étreint la main de sa sœur. Sa paume est charnue, d’un rose sain.
— Et tu as réussi, dit-il.»
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