- Éditeur
- Le Seuil
- Date de publication
- 18/02/2021
- Collection
- Sciences humaines (H.C.)
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
L'information est un bien public
Refonder la propriété des médias
Julia Cagé, Benoît Huet
Le Seuil
Sciences humaines (H.C.)
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- AideEAN13 : 9782021483185
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Le paysage médiatique n’a jamais été aussi bousculé : du Nouveau magazine
littéraire à Sciences et Avenir, de Grazia à Science et Vie, de Libération aux
Cahiers du cinéma en passant Konbini, L’Équipe, Le Parisien ou encore BFM TV,
au cours des derniers mois, pas une semaine ne s’est écoulée sans qu’une
annonce de fermeture, de plan social, de réduction d’effectifs ou de
changement de main ne vienne bouleverser les médias, en France comme à
l’étranger. Dans le même temps est apparue une nouvelle sorte de martingale :
la fondation, innovation qui permettrait de résoudre toutes les difficultés
auxquelles les médias sont aujourd’hui confrontés. Or les motivations qui se
cachent derrière ce modèle à la mode ne sont pas toutes à chercher du côté de
l’indépendance et de la pérennité : les grands médias ont été rachetés au
cours des dernières années par des actionnaires industriels qui les financent
en partie à perte, et voient dans cette solution une source non négligeable
d’avantages fiscaux – et d’image de marque – tout en gardant l’intégralité du
pouvoir de décision. Parce que l’information est un bien public et que
l’indépendance des journalistes est indispensable au bon fonctionnement de nos
démocraties, il est urgent de faire la lumière sur le fonctionnement de ces
nouveaux modèles, d’étudier dans le détail la manière dont fonctionnent dans
le secteur des médias une société par action, une coopérative, une association
ou encore une fondation – afin de faire, ensemble, des choix éclairés. Ce
livre, écrit à quatre mains par une économiste et un juriste, vise à
décortiquer les expériences françaises et internationales et à en tirer les
leçons pour les prochaines années en proposant un modèle idéal de gouvernance
et d’actionnariat des médias.
littéraire à Sciences et Avenir, de Grazia à Science et Vie, de Libération aux
Cahiers du cinéma en passant Konbini, L’Équipe, Le Parisien ou encore BFM TV,
au cours des derniers mois, pas une semaine ne s’est écoulée sans qu’une
annonce de fermeture, de plan social, de réduction d’effectifs ou de
changement de main ne vienne bouleverser les médias, en France comme à
l’étranger. Dans le même temps est apparue une nouvelle sorte de martingale :
la fondation, innovation qui permettrait de résoudre toutes les difficultés
auxquelles les médias sont aujourd’hui confrontés. Or les motivations qui se
cachent derrière ce modèle à la mode ne sont pas toutes à chercher du côté de
l’indépendance et de la pérennité : les grands médias ont été rachetés au
cours des dernières années par des actionnaires industriels qui les financent
en partie à perte, et voient dans cette solution une source non négligeable
d’avantages fiscaux – et d’image de marque – tout en gardant l’intégralité du
pouvoir de décision. Parce que l’information est un bien public et que
l’indépendance des journalistes est indispensable au bon fonctionnement de nos
démocraties, il est urgent de faire la lumière sur le fonctionnement de ces
nouveaux modèles, d’étudier dans le détail la manière dont fonctionnent dans
le secteur des médias une société par action, une coopérative, une association
ou encore une fondation – afin de faire, ensemble, des choix éclairés. Ce
livre, écrit à quatre mains par une économiste et un juriste, vise à
décortiquer les expériences françaises et internationales et à en tirer les
leçons pour les prochaines années en proposant un modèle idéal de gouvernance
et d’actionnariat des médias.
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