Votre librairie disponible 24/24 h

Librairie La Galerne - 148, rue Victor Hugo - 76600 Le Havre

02 35 43 22 52

Otrante n°49, Femme et fantastique au Canada
EAN13
9782380720143
ISBN
978-2-38072-014-3
Éditeur
Kimé
Date de publication
Nombre de pages
200
Dimensions
21,1 x 14,5 x 1,9 cm
Poids
336 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Otrante n°49

Femme et fantastique au Canada

Kimé

Offres

Sans postuler, comme l’a fait Anne Richter (RICHTER, Anne, Le Fantastique féminin, un art sauvage, éditions Jacques Antoine, Bruxelles, 1984 ; réédition revue et augmentée, L’Âge d’Homme, 2011), un fantastique féminin, différent par nature de celui des hommes, où la métamorphose serait appréhendée par les romancières comme une abolition des frontières, voire une délivrance, ce volume d’Otrante s’intéresse à ce que Richter conçoit d’une part comme un « art des abysses » ancré dans le vécu, et d’autre part comme un désir particulier de connivence avec la nature : « Nous avons besoin de ces mythes et de la vitalité de ces visions féminines, car ils retracent à leur façon un parcours essentiel vers le lieu secret où cesse enfin la cécité du cœur. » (RICHTER, Anne, Les Écrivains fantastiques féminins et la Métamorphose, Académie royale de Belgique, 2017)
Ce qui importe est de convoquer la parole et d’analyser différents écrits de femmes dans le champ littéraire canadien contemporain (Atwood, Beaulieu, Hébert, Maillet, Rochon, Vonarburg…), pour mieux situer les transformations du fantastique au cours des cinquante dernières années. En interrogeant les approches, les formes et sens narratifs des romans et nouvelles, ainsi que les figures temporelles qu’empruntent le fantastique et ses dérivés (la fantasy, le gothique, le réalisme magique, parmi d’autres) dans la littérature contemporaine, ce volume entend répondre à plusieurs questions : Quels sens prennent aujourd’hui, au Québec et au Canada, les récits étranges et insolites, d’horreur et de peur ou de magie merveilleuse et libératrice ? Qu’est-ce qui a changé dans l’écriture des femmes, par rapport à ce qui précède, ou s’est fait ailleurs, notamment en Europe et dans les Amériques ? Les auteures québécoises et canadiennes sont-elles en rupture avec les formes narratives et imaginaires européens « vécus comme des modèles », à l’instar du réalisme magique belge ? Usent-elles du fantastique comme d'un « pont entre différentes traditions génériques » (RANSOM, Amy J. et Dominick GRACE, Canadian Science Fiction, Fantasy, and Horror: Bridging the Solitudes, Springer, Berlin, 2019) ? Adhèrent-elles plutôt au fantastique « produisant comme seuls effets de l’ambiguïté, de l’horreur ou de la terreur – c’est-à-dire une sensibilité pleine de sens, mais dont la signification par essence échappe. » (BOZZETTO, Roger et Arnaud HUFTIER, Les Frontières du fantastique. Approches de l’impensable en littérature, Valenciennes, Presses Universitaires de Valenciennes, 2004) ?
S'identifier pour envoyer des commentaires.