- EAN13
- 9782812602481
- ISBN
- 978-2-8126-0248-1
- Éditeur
- Le Rouergue
- Date de publication
- 20/08/2011
- Collection
- LA BRUNE
- Nombre de pages
- 160
- Dimensions
- 20,6 x 14 x 1,2 cm
- Poids
- 198 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Avril 1937, Guernica. Quand il ne donne pas un coup de main à la ferme du vieux Julian, Basilio passe son temps à peindre des hérons cendrés dans les marais, près du pont de la Renteria. Ce matin du 26, alors que nombre d’habitants ont déjà fuit la ville dans la crainte de l’arrivée des Nationalistes, le jeune homme rejoint son poste d’observation au bord de l’eau. Amoureux d’une jeune ouvrière de la confiserie, il veut lui peindre un héron de la plus belle élégance, lui prouver sa virtuosité et son adresse de coloriste, alors que, déjà, les premiers bombardiers allemands sillonnent le ciel. Ce n’est pas que Basilio se sente extérieur au conflit, il a même tenté de s’enrôler chez les Républicains, mais on n’a pas voulu de lui. En ville, on dit de lui qu’il a un sacré coup de pinceau. Mais qui peut comprendre sa fascination pour ces oiseaux, l’énigme de leur regard, leur élégance hiératique, mais aussi leur vulnérabilité ? Peintre naïf, peut-être que ce Basilio, mais surtout artiste qui interroge la question de la représentation. Comment faire pour rendre par le pinceau la vie qui s’exprime dans le frémissement des plumes ? Questionnement peut-être plus essentiel encore dans ces temps de cruauté. Car sitôt les premières bombes incendiaires tombées sur Guernica, Basilio rejoint la ville pour voir, de ses propres yeux, l’horreur à l’oeuvre. Avec l’aide d’Eusebio, son ami prêtre, il photographie les avions allemands, pour témoigner de ce massacre. Mais comment rendre la vérité de ce qu’ils sont en train de vivre, ceux de Guernica, dans ce cadre limité de la plaque photo ? « Ce qui se voit ne compte pas plus que ce qui est invisible » dit-il.
Commentaires des lecteurs
26 avril 1937 à 16H30
«Les femmes les enfants ont les mêmes roses rouges Dans les yeux Chacun montre son sang" Paul Eluard dans son poème «La victoire de Guernica». 26 avril 1937 c’est jour de marché à Guernica. «Basilio n’a jamais vu la Calle ...
Lire la suiteC'est un petit roman qui met en exergue l'amour de Basilio pour la peinture et des hérons. Tout est construit là-dessus et sur l'opposition à la barbarie qui va faire s'abattre sur Guernica les bombes nazies. "T'as l'aviation allemande qui ...
Lire la suiteSuperbe!
Basilio, peintre amateur habitant Guernica est encouragé par le père Eusebio pour assister en tant que spectateur à l'exposition internationale des arts et techniques qui se déroule à Paris et rencontrer ce fameux peintre représentant l'Espagne : Picasso. Car selon ...
Lire la suiteTrès belle plume
Voilà un roman très bien écrit qui pose des questions sur l'art: comment Picasso peut-il peindre Guernica sans avoir vécu les drames qui s'y sont déroulés? Basilio est perplexe. Des pages sont consacrées aux moments où Basilio peint et donc ...
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