- EAN13
- 9782246831167
- ISBN
- 978-2-246-83116-7
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 11/05/2022
- Collection
- Littérature française
- Nombre de pages
- 198
- Dimensions
- 20,5 x 13,1 x 1,6 cm
- Poids
- 228 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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De ces trois années muettes vont naître ses plus grands chefs d’œuvre. Et aussi les plus violents. Conservateur, Hugo devient révolutionnaire. La mort d’un enfant est intime. Elle est aussi politique. Intime donc politique. C’est ce que raconte cette histoire.
Tout commence par un voyage amoureux en Espagne. Hugo et Juliette Drouet, sa maîtresse, celle qui copie ses manuscrits, compagne de toute une vie, apprennent sur le chemin du retour la noyade de Léopoldine. Déflagration. Hugo est dévasté et leur amour ne semble pas devoir surmonter l’épreuve. Désormais incapable d’écrire, il fuit vers les honneurs et d’autres rencontres. Juliette n’est pas dupe. Elle le ramène à lui-même… et il lui revient, avec le début d’un texte qui deviendra Les Misérables. Et bientôt un engagement politique sans faille auprès des plus démunis.
A qui a perdu son enfant, les faussetés mondaines sont haïssables, comme les postures, les impostures, les artifices, les mensonges qui oppressent, les richesses qui écrasent. Chacun peut apercevoir cela, une rupture sensible. Mais Hugo, père déchiré par la perte de sa fille, nous crie qu’il ne s’agit pas seulement d’une sensibilité que les messieurs sérieux, riches et puissants, de son temps comme du nôtre, ont beau jeu de regarder avec commisération. Au-delà du sensible, crie Hugo, il s’agit de vérité. Si le réel n’est pas essentiellement matière mais esprit, alors un monde politique soumis aux plus riches n’est pas une fatalité. Il est faux. Il est contre nature. Il offense la splendeur du monde réel.
La douceur d’« Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin » et la violence des Misérables disent la même chose. Hugo poète et Hugo révolutionnaire sont la même personne. C’est toujours la même vérité, celle de Léopoldine vivante dans la mort. Celle de Lara vivante dans la mort. La même tristesse et la même joie, la même réalité triomphale de la poésie. »
T.C.
rencontre Thierry Consigny
Léopoldine
Avec Thierry Consigny
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Alors qu’il revient d’un voyage en Espagne avec sa maîtresse Juliette Drouet, Victor Hugo apprend la mort de sa fille Léopoldine, noyée dans la Seine. Elle venait d’épouser Charles Vacquerie et passait son premier été à Villequier.
« Pendant trois ans il ne publie plus un poème, plus un vers, rien. De ces trois années muettes vont naître ses plus grands chefs d’œuvre. Et aussi les plus violents. Conservateur, Hugo devient révolutionnaire. La mort d’un enfant est intime. Elle est aussi politique. Intime donc politique. C’est ce que raconte cette histoire. » (Thierry Consigny)
Publicitaire, enseignant à Sciences Po, Thierry Consigny est l’auteur de "La Mort de Lara", roman qui relate la disparition de sa propre fille. Il a aussi écrit "La Grande Vie" et, avec son fils Charles "Le soleil, l’herbe et une vie à gagner".
Commentaires des libraires
C'est simplement beau.
Texte intelligent et sensible sur Victor Hugo, père effondré et inconsolable à la mort de Léopoldine, si inconsolable qu’il mettra trois ans avant de pouvoir écrire de nouveau. Et un jour, Hugo le conservateur, le notable ouvre les yeux, devient ...
Lire la suiteCommentaires des lecteurs
Victor Hugo
Si j’avais eu une fille, elle se serait appelée Léopoldine, prénom doux et peu commun. Je n’ai pas eu de fille, mais ce prénom résonne toujours en moi. Ce titre ne pouvait donc que m’attirer. De Léopoldine Hugo, je savais ...
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