- EAN13
- 9782379414039
- ISBN
- 978-2-37941-403-9
- Éditeur
- L'Arbre vengeur
- Date de publication
- 30/08/2024
- Collection
- Selva selvaggia
- Nombre de pages
- 114
- Dimensions
- 18 x 12,4 x 0,8 cm
- Poids
- 136 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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14.00
Traduit et préfacé de l’italien par Jean-Pierre Pisetta
Qu’est-ce qui a bien pu pousser le héros de cette singulière aventure à se rendre, sans trop réfléchir, à la Lavaharie, petite principauté méconnue qui le passionna lorsqu’il était jeune homme ? C’est ce qu’il se demande en parcourant les rues de sa capitale, effaré et amusé de croiser des habitants, prolixes et chicaneurs en diable, qui semblent avoir la particularité de dialoguer sans fin au moindre prétexte.
En commettant l’imprudence de s’assoupir quelques instants dans un temple, il découvre avec stupeur qu’il a commis un crime ou un blasphème bien plus important qu’il ne le soupçonne. Sauf qu’il ignore lequel... et qu’il ne mesure pas que le système judiciaire de cet état n’est pas seulement exotique, il peut se révéler mortel. D’autant qu’il n’a qu’un droit : celui de se taire et d’écouter accusateur et avocat.
Entre sidération et franche angoisse, notre voyageur va être confronté au plus terrible choix de son existence.
Avec ce court roman, Libero Bigiaretti révèle au public français toute sa science du récit, son art très particulier de nous ébranler et de nous rappeler que choisir, c’est souvent éliminer...
L’auteur :
Libero Bigiaretti est né en 1905 à Matelica, dans la région des Marches en Italie. Jeune, il effectue divers petits métiers pour vivre mais parvient à sortir diplômé d’un lycée artistique. Il occupera par la suite le poste de directeur de presse de la société Olivetti. Devenu écrivain à partir des années 1930, il publie abondamment et d’abord de la poésie. Mais c’est avec ses textes en prose qu’il obtiendra le succès. Dans ses romans et ses nouvelles dont la critique souligne la grande finesse psychologique, il développe un style qui lui vaudra une place à part sur la scène littéraire. Sa production « fantastique » se limitera à un seul recueil dont est tiré le présent livre. Il meurt à Rome en 1993. En France sont seulement parus La contre-image (Denoël, 1972) et La maladie (Allia, 2021)
Le traducteur :
Jean-Pierre Pisetta est en 1956 à Aiseau (Belgique) de parents immigrés de la région italienne du Trentin. Son père est mineur de fond. Il a cinq frères et sœurs. À la fin de ses études secondaires, après une année universitaire infructueuse, il renonce à poursuivre des études et trouve un emploi de manœuvre charpentier. Cette découverte du travail manuel constitue pour lui une espèce de révélation : il restera attaché à cette pratique même après la reprise, quatre années plus tard (après d’autres expériences comme manœuvre à Bruxelles), d’études supérieures. En 1984, il obtient un diplôme en traduction, section italien-russe-français. Commence alors une activité ininterrompue dans ce domaine. Parallèlement à son travail d’enseignant et de traducteur, il se lance dans l’écriture et la photographie.
On lui doit notamment des traductions de Tolstoï, Sciascia, De Amicis, Odoïevski et Pouchkine.
Qu’est-ce qui a bien pu pousser le héros de cette singulière aventure à se rendre, sans trop réfléchir, à la Lavaharie, petite principauté méconnue qui le passionna lorsqu’il était jeune homme ? C’est ce qu’il se demande en parcourant les rues de sa capitale, effaré et amusé de croiser des habitants, prolixes et chicaneurs en diable, qui semblent avoir la particularité de dialoguer sans fin au moindre prétexte.
En commettant l’imprudence de s’assoupir quelques instants dans un temple, il découvre avec stupeur qu’il a commis un crime ou un blasphème bien plus important qu’il ne le soupçonne. Sauf qu’il ignore lequel... et qu’il ne mesure pas que le système judiciaire de cet état n’est pas seulement exotique, il peut se révéler mortel. D’autant qu’il n’a qu’un droit : celui de se taire et d’écouter accusateur et avocat.
Entre sidération et franche angoisse, notre voyageur va être confronté au plus terrible choix de son existence.
Avec ce court roman, Libero Bigiaretti révèle au public français toute sa science du récit, son art très particulier de nous ébranler et de nous rappeler que choisir, c’est souvent éliminer...
L’auteur :
Libero Bigiaretti est né en 1905 à Matelica, dans la région des Marches en Italie. Jeune, il effectue divers petits métiers pour vivre mais parvient à sortir diplômé d’un lycée artistique. Il occupera par la suite le poste de directeur de presse de la société Olivetti. Devenu écrivain à partir des années 1930, il publie abondamment et d’abord de la poésie. Mais c’est avec ses textes en prose qu’il obtiendra le succès. Dans ses romans et ses nouvelles dont la critique souligne la grande finesse psychologique, il développe un style qui lui vaudra une place à part sur la scène littéraire. Sa production « fantastique » se limitera à un seul recueil dont est tiré le présent livre. Il meurt à Rome en 1993. En France sont seulement parus La contre-image (Denoël, 1972) et La maladie (Allia, 2021)
Le traducteur :
Jean-Pierre Pisetta est en 1956 à Aiseau (Belgique) de parents immigrés de la région italienne du Trentin. Son père est mineur de fond. Il a cinq frères et sœurs. À la fin de ses études secondaires, après une année universitaire infructueuse, il renonce à poursuivre des études et trouve un emploi de manœuvre charpentier. Cette découverte du travail manuel constitue pour lui une espèce de révélation : il restera attaché à cette pratique même après la reprise, quatre années plus tard (après d’autres expériences comme manœuvre à Bruxelles), d’études supérieures. En 1984, il obtient un diplôme en traduction, section italien-russe-français. Commence alors une activité ininterrompue dans ce domaine. Parallèlement à son travail d’enseignant et de traducteur, il se lance dans l’écriture et la photographie.
On lui doit notamment des traductions de Tolstoï, Sciascia, De Amicis, Odoïevski et Pouchkine.
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