- EAN13
- 9782262106270
- ISBN
- 978-2-262-10627-0
- Éditeur
- Perrin
- Date de publication
- 29/08/2024
- Nombre de pages
- 576
- Dimensions
- 24,2 x 15,7 x 3,8 cm
- Poids
- 720 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Quand la politique, l'histoire et la société du XIXe siècle se rencontrent sous la plume magistrale d'un homme d'Etat.
Quand, en 1857, François Guizot (1787-1874) entreprend de rédiger ses Mémoires, voilà 45 ans qu'il est, en France et bientôt en Europe, une personnalité en vue. Enfant de la révolution de 1789, acteur de celle de 1830, victime de celle de 1848, il a occupé tous les emplois accessibles à un jeune bourgeois surdoué : professeur d'histoire le plus illustre de son temps, haut fonctionnaire, publiciste puis figure de proue de l'opposition libérale sous la Restauration, ministre de l'Intérieur, de l'Instruction publique, des Affaires étrangères, enfin président du Conseil de la monarchie de Juillet, théoricien de la monarchie constitutionnelle et de la prépondérance des classes moyennes, auteur de plusieurs dizaines de publications, il s'est partout fait connaître avec éclat, non sans susciter de vives critiques, voire un puissant rejet. C'est riche d'une expérience exceptionnelle qu'il fait paraître huit gros volumes relatant ce qu'il a vu, compris, voulu entre 1805, date de son entrée dans le monde, et 1848, celle de sa chute et du régime auquel il avait attaché son nom. Ces Mémoires d'Etat, qui soutiennent la comparaison avec ceux du cardinal de Retz et du général de Gaulle, sont aussi une œuvre de combat, car Guizot n'a renoncé à aucune de ses convictions. Mais, la sérénité de l'âge venue, ils offrent une vue imprenable sur un demi-siècle prodigieux, où l'auteur, avec un réel bonheur de plume, fait revivre de l'intérieur les événements considérables avec lesquels il a été aux prises, et les parsème de descriptions et de portraits saisissants -Chateaubriand, Louis XVIII, Talleyrand, La Fayette, Mme Récamier, Louis-Philippe, Thiers, Lamartine, la reine Victoria et tant d'autres illustrations. Dans cette entreprise monumentale, les historiens ont puisé largement. L'un d'eux, Laurent Theis, le meilleur biographe de Guizot, a choisi les extraits les plus significatifs par leur intérêt historique, leur qualité intellectuelle, leur bonheur d'écriture, les éclairant par une présentation substantielle et une annotation fournie, complétée par un index.
Quand, en 1857, François Guizot (1787-1874) entreprend de rédiger ses Mémoires, voilà 45 ans qu'il est, en France et bientôt en Europe, une personnalité en vue. Enfant de la révolution de 1789, acteur de celle de 1830, victime de celle de 1848, il a occupé tous les emplois accessibles à un jeune bourgeois surdoué : professeur d'histoire le plus illustre de son temps, haut fonctionnaire, publiciste puis figure de proue de l'opposition libérale sous la Restauration, ministre de l'Intérieur, de l'Instruction publique, des Affaires étrangères, enfin président du Conseil de la monarchie de Juillet, théoricien de la monarchie constitutionnelle et de la prépondérance des classes moyennes, auteur de plusieurs dizaines de publications, il s'est partout fait connaître avec éclat, non sans susciter de vives critiques, voire un puissant rejet. C'est riche d'une expérience exceptionnelle qu'il fait paraître huit gros volumes relatant ce qu'il a vu, compris, voulu entre 1805, date de son entrée dans le monde, et 1848, celle de sa chute et du régime auquel il avait attaché son nom. Ces Mémoires d'Etat, qui soutiennent la comparaison avec ceux du cardinal de Retz et du général de Gaulle, sont aussi une œuvre de combat, car Guizot n'a renoncé à aucune de ses convictions. Mais, la sérénité de l'âge venue, ils offrent une vue imprenable sur un demi-siècle prodigieux, où l'auteur, avec un réel bonheur de plume, fait revivre de l'intérieur les événements considérables avec lesquels il a été aux prises, et les parsème de descriptions et de portraits saisissants -Chateaubriand, Louis XVIII, Talleyrand, La Fayette, Mme Récamier, Louis-Philippe, Thiers, Lamartine, la reine Victoria et tant d'autres illustrations. Dans cette entreprise monumentale, les historiens ont puisé largement. L'un d'eux, Laurent Theis, le meilleur biographe de Guizot, a choisi les extraits les plus significatifs par leur intérêt historique, leur qualité intellectuelle, leur bonheur d'écriture, les éclairant par une présentation substantielle et une annotation fournie, complétée par un index.
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