- EAN13
- 9791037040855
- ISBN
- 979-10-370-4085-5
- Éditeur
- Hermann
- Date de publication
- 05/02/2025
- Collection
- Hors collection
- Nombre de pages
- 450
- Dimensions
- 22,9 x 15,2 cm
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Zoopolis
Une théorie politique des droits des animaux
De Sue Donaldson, Will Kymlicka
Traduit par Pierre Madelin
Préface de Corine Pelluchon
Hermann
Hors collection
Offres
Ce livre, paru en 2011 chez Oxford University Press, est devenu un classique pour tous ceux qui s’engagent politiquement en faveur de l’amélioration de la condition animale.
En matière de droit des animaux, les théories classiques visent à protéger ceux-ci contre les violences. Mais une telle approche ne donne aucun résultat pratique significatif, et c’est la raison pour laquelle Will Kymlicka et Sue Donaldson se focalisent, dans cet ouvrage, non sur les droits des animaux, mais sur nos obligations concrètes à leur égard. Ce qui suppose d’examiner les relations que nous entretenons avec eux.
Ils proposent de distinguer trois catégories : animaux domestiques, sauvages, et liminaires. Et pour chacune, trois modèles de vivre ensemble : la citoyenneté, la souveraineté, le statut de résident. Pour ce faire, ils s’appuient sur des travaux concernant les personnes en situation de handicap, et la manière dont on peut les sortir de l’invisibilité sociale et politique. Car les théories de la justice intègrent enfin la notion de vulnérabilité, reléguant par là même l’idée de citoyens de seconde zone.
Cette reconnaissance, à la fois morale et politique, d’individus vulnérables, les auteurs suggèrent de l’appliquer aux animaux.
En matière de droit des animaux, les théories classiques visent à protéger ceux-ci contre les violences. Mais une telle approche ne donne aucun résultat pratique significatif, et c’est la raison pour laquelle Will Kymlicka et Sue Donaldson se focalisent, dans cet ouvrage, non sur les droits des animaux, mais sur nos obligations concrètes à leur égard. Ce qui suppose d’examiner les relations que nous entretenons avec eux.
Ils proposent de distinguer trois catégories : animaux domestiques, sauvages, et liminaires. Et pour chacune, trois modèles de vivre ensemble : la citoyenneté, la souveraineté, le statut de résident. Pour ce faire, ils s’appuient sur des travaux concernant les personnes en situation de handicap, et la manière dont on peut les sortir de l’invisibilité sociale et politique. Car les théories de la justice intègrent enfin la notion de vulnérabilité, reléguant par là même l’idée de citoyens de seconde zone.
Cette reconnaissance, à la fois morale et politique, d’individus vulnérables, les auteurs suggèrent de l’appliquer aux animaux.
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
Paul Ricoeur, philosophe de la reconstruction, Soin, attestation, justiceCorine PelluchonPresses universitaires de France21,00