- EAN13
- 9782866422288
- ISBN
- 978-2-86642-228-8
- Éditeur
- Cahiers du cinéma
- Date de publication
- 05/02/1999
- Collection
- Auteurs
- Nombre de pages
- 112
- Dimensions
- 21,5 x 16,5 x 0,6 cm
- Poids
- 200 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 791.43
- Fiches UNIMARC
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Kenneth Anger est le premier cinéaste à avoir transcrit frontalement à l’écran les fantasmes homosexuels. Remarqué lors d’un voyage à Paris par Cocteau, il a travaillé quelque temps en France, toujours en butte à la censure américaine. En 1996, une rétrospective de ses films à Paris, a permis à toute une partie de la critique de prendre la mesure de son œuvre. Pour Olivier Assayas, nul doute que Kenneth Anger est un maillon indispensable pour comprendre le cinéma contemporain. Tout son cinéma est traversé par la question de la magie du cinéma et des rituels par lesquels elle advient ou au contraire disparaît des images.
Pour les dictionnaires, Kenneth Anger se situe quelque part dans la rubrique « cinéma expérimental », figure de l’underground américain, avec à ses côtés, Andy Warhol, et il reste davantage connu pour son récit scandaleux, Hollywood Babylone, paru en 1959 chez Pauvert. Dans sa filmographie pourtant, plusieurs titres sont devenus des films-cultes : Inauguration of the Pleasure Dome (1956), rituel érotico-mythologique à la manière de ceux qu’organisait au début du siècle le Mage Aleister Crowley dans son abbaye sicilienne ; Scorpio Rising (1963), mi-document mi-fiction sur les milieux des motards new-yorkais, sur fond de pop music ; Invocation of my Demon Brother (1969), tourné à San Francisco et monté à Londres sur une musique de Mick Jagger.
Kenneth Anger est le premier cinéaste à avoir transcrit frontalement à l’écran les fantasmes homosexuels. Remarqué lors d’un voyage à Paris par Cocteau, il a travaillé quelque temps en France, toujours en butte à la censure américaine. En 1996, une rétrospective de ses films à Paris, a permis à toute une partie de la critique de prendre la mesure de son œuvre. Pour Olivier Assayas, nul doute que Kenneth Anger est un maillon indispensable pour comprendre le cinéma contemporain. Tout son cinéma est traversé par la question de la magie du cinéma et des rituels par lesquels elle advient ou au contraire disparaît des images.
Pour les dictionnaires, Kenneth Anger se situe quelque part dans la rubrique « cinéma expérimental », figure de l’underground américain, avec à ses côtés, Andy Warhol, et il reste davantage connu pour son récit scandaleux, Hollywood Babylone, paru en 1959 chez Pauvert. Dans sa filmographie pourtant, plusieurs titres sont devenus des films-cultes : Inauguration of the Pleasure Dome (1956), rituel érotico-mythologique à la manière de ceux qu’organisait au début du siècle le Mage Aleister Crowley dans son abbaye sicilienne ; Scorpio Rising (1963), mi-document mi-fiction sur les milieux des motards new-yorkais, sur fond de pop music ; Invocation of my Demon Brother (1969), tourné à San Francisco et monté à Londres sur une musique de Mick Jagger.
Kenneth Anger est le premier cinéaste à avoir transcrit frontalement à l’écran les fantasmes homosexuels. Remarqué lors d’un voyage à Paris par Cocteau, il a travaillé quelque temps en France, toujours en butte à la censure américaine. En 1996, une rétrospective de ses films à Paris, a permis à toute une partie de la critique de prendre la mesure de son œuvre. Pour Olivier Assayas, nul doute que Kenneth Anger est un maillon indispensable pour comprendre le cinéma contemporain. Tout son cinéma est traversé par la question de la magie du cinéma et des rituels par lesquels elle advient ou au contraire disparaît des images.
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