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Alex-Mot-à-Mots

https://alexmotamots.fr/

Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Conseillé par
3 septembre 2015

otage

Commencer un nouveau roman de cette auteure, c’est devoir prendre le temps : le temps des phrases ciselées et des mots qui sonnent ; le temps de sentir ce qui se passe en les personnages ; le temps de penser à ce qui résonne en nous.

Toutefois, ce roman m’a moi plu que les précédents de l’auteure que j’ai lu : en faisant plus long, l’auteure va moins à l’essentiel que dans "Les demeurées" , par exemple.

Et puis je n’ai pas ressenti d’attachement particulier avec les personnages, si ce n’est avec celui de la mère qui cultive son jardin.

Un sujet difficile qui ne m’emballait pas de prime abord, qui plus est.

Toutefois, une lecture qui laissera une certaine empreinte car elle touche à l’essence même de la vie.

L’image que je retiendrai :

Celle de la servante dans ce pays en guerre, qui dispose des photos autour de son maître mourant.

https://alexmotamots.wordpress.com/2015/08/31/otages-intimes-jeanne-benameur

21,90
Conseillé par
3 septembre 2015

amour

C’est cousu de fil blanc….. Jusqu’à un certain point. À un moment, le récit nous échappe, et rien de ce qui était prévisible ne se passe.
C’est gentil, ça finit bien, ou presque, mais j’adore.
En peu de mots, l’auteur sait susciter des émotions.
L’histoire se déroule dans des paysages merveilleux, les caractères sont tranchés, les personnages prévisible, mais j’ai toujours autant de plaisir à lire cette auteure.
L’image que je retiendrai :
Celle de Juliette se jetant contre un arbre après avoir échappé à l’effondrement du magasin de bébés dans lequel elle était.

https://alexmotamots.wordpress.com/2015/08/30/pars-avec-lui-agnes-ledig

Conseillé par
3 septembre 2015

Algérie

Bien sur, tout le monde connaît le propos de ce livre : donner un prénom à L’Arabe du célèbre roman d’Albert Camus "L’étranger".
Ce n’est bien sûr qu’un prétexte pour l’écrivain pour nous parler de son pays et de son problème d’identité après ce qu’il nomme L’Independance.
Mais ce que j’ai aimé, dans cette lecture, c’est me laisser porter par la langue de l’auteur, celle qu’adopte le narrateur en racontant son histoire et celle de son frère le soir, au bar. Le dernier à servir du vin dans le pays.
Plus qu’une contre-enquête, c’est à une recherche à laquelle nous assistons.
L’image que je retiendrai :
Celle de l’omniprésence de la référence à 2 heures de la journée, l’après-midi ou la nuit.
Quelques citations :
« Quelqu’un m’a dit récemment que les livres qui se vendaient le mieux dans ce pays étaient les livres de cuisine. Moi je sais pourquoi. Alors que M’ma et moi ont se réveillait de notre drame, titubant et enfin apaisés peut-être, le reste du pays mangeait, à pleine bouche, la terre et le reste du ciel et les maisons et les poteaux et le oiseaux et les espèces sans défense. » (p.83)
« C’est une nationalité, « Arabe », dis-moi ? Il est où, ce pays que tous proclament comme leur ventre, leurs entrailles, mais qui ne se trouve nulle part ? » (p.113)

https://alexmotamots.wordpress.com/2015/08/29/meursault-contre-enquete-kamel-daoud

Conseillé par
3 septembre 2015

mensonge

Dernier volet de la trilogie, je dois avouer que j’avais hâte de le finir. Oui, l’auteur s’en donne à coeur joie, mais trop de répétitions et de flash-back ont quelque peu gâchés ma lecture.

J’ai toutefois aimé l’épisode sur Sarah Palin. Mais j’ai regretté que l’on ne sache pas, au final, qui avait volé la fameuse malette (même si cela n’a pas d’importance). L’histoire du codex maya ne m’a pas passionné, en revanche.

Je crois que je préfère l’auteur dans ses romans « one-shot ».

L’image que je retiendrai :

Celle du personnage de Nick Flynn qui se prend au jeu de son personnage et défie les autorités mexicaines.

https://alexmotamots.wordpress.com/2015/08/28/les-producteurs-antoine-bello

Conseillé par
28 août 2015

mensonge

J’aime la plume d’Antoine Bello qui m’avait déjà charmé avec "Roman américain" .

Cette fois-ci, il s’agit d’une trilogie dont la première partie m’a passionnée. Même si parfois, l’auteur me parle de façon un peu trop détaillée à mon goût de finance (passages que j’ai lu en diagonale, il faut le dire).

J’ai aimé cette organisation mystérieuse dont les buts et les financements restent encore opaques.

J’ai aimé découvrir les falsifications mondiales dont l’auteur se fait écho. Même si cela a déclenché en moi une espèce de paranoïa vis-à-vis des informations nationales et internationales.

La seconde partie m’attend déjà.

L’image que je retiendrai :

Celle de la neige et de la foret à Krasnoyarsk dans lesquels le héros part faire de longues promenades solitaires.

https://alexmotamots.wordpress.com/2015/08/26/les-falsificateurs-antoine-bello