L'UNIVERS D'ANNA GAVALDA
Anna Gavalda… Là, certains vont crier, s’époumoner jusqu’ à l’extinction de voix : « Ce n’est qu’un auteur dont les livres se vendent comme des petits pains, rien de comparable avec tel écrivain….. ». Je le dis, je le proclame : j’aime l’univers d’Anna Gavalda, j’aime son style, j’aime ses personnages que la vie n’a pas épargné, j’aime ses histoires !
Anna Gavalda, c’est d’abord une rencontre hasardeuse qui a débuté avec « Ensemble, c’est tout ». Dès les premières pages, je me suis attachée à Camille qui ressemble à un petit moineau frêle, j’ai espéré que Franck laisse tomber sa carapace de dur à cuire, j’ai encouragé Philibert pour qu’il trouve sa place et j’ai suivi Paulette. Paulette, c’est le catalyseur de l’histoire. Pour elle, tout les trois vont se mobiliser et finalement réussir à avancer dans la vie.
Dans la foulée, j’ai lu « Je l’aimais » et « Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part ». Deux livres : un style naturel, une histoire et des nouvelles criantes de vérité. J’y ai trouvé des peines, des douleurs, des cicatrices, des blessures mais aussi de l’espoir, de l’amitié et de l’amour. Toute la sensibilité d’Anna Gavalda ressort à travers ses personnages tellement empreints de sentiments.
Depuis, j’ai noué avec elle des échanges épistolaires ou par mail : sur les ressentis que me procure ses livres, sur ma vie telle qu’elle est aujourd’hui, sur mes doutes et mes remises en question. Et toujours, une réponse de sa part. La dernière fois, c’est elle qui m’a adressé un petit mot pour me conseiller, à moi la lectrice, un livre qui lui avait plu énormément.
On peut vendre des millions de livres à travers le monde sans prendre la grosse tête, sans faire la une des magazines people et garder ses valeurs profondes. Rester soi-même tout simplement…..un bel exemple d’humilité.
L'homme qui voulait vivre sa vie - édition spéciale
De Douglas KENNEDY
Traduit par Bernard COHEN
Un bon roman de suspense
Tout y est : intrigue, suspense et on dévore ce roman sans voir passer le temps.
Une jolie fable
Qui se laisse lire. On oscille entre réalité et imaginaire...
Clara C.
BOULEVERSANT
Bouleversant et le mot est faible…
On suit la chute de Mathilde et celle de Thibault, deux personnes qui ne se connaissent pas mais qui arrivent toutes les deux au point de non retour. L’histoire se déroule à Paris mais elle pourrait se passer dans n’importe autre quelle ville.
Mathilde travaille : elle prend le même RER, s’occupe de ses enfants, fait ses courses, n’hésite pas faire des heures à rallonge … une vie ordinaire dans un mécanisme bien huilé où les mots rentabilité, chiffre d’affaire sont mis en exergue comme des porte drapeaux. Et puis un jour, tout dérape, pour un rien : une remarque non appréciée par son chef de service. La descente aux enfers commence pour elle : terrifiante et ignoble.
Thibault lui est tombé dans les affres d’un amour où il était le seul à donner sans retenu. Il remet en question son métier, sa vie de médecin et puis Paris qui vous broie à force…
DECUE...
Revenir sur la vie de son père décédé n'est pas une chose aisée, je le conçois.
Je pense qu'Eric Fottorino aurait dû attendre , laisser passer un peu de temps entre le suicide de son père et l'écriture de son livre.
Un père mis sur un piedestal mais surtout l'auteur essaie de se décupabiliser de n'avoir pas vu venir le drame mais, hélas, sans convaincre.