Le roman parfait pour les temps de repos ! L'histoire est tirée de faits réels, mais ce n'est pas un témoignage. C'est une bonne saga, avec une vrai écriture, accessible et très élégante.
L''histoire de cinq sœurs, cinq femmes fortes et déterminées, qui vont suivre des destins peu communs. On suit leur parcours de 1914 à 1946, c'est passionnant. Et on apprend plein de choses sur les balkans. A conseiller, notamment pour ceux qui ont aimé "L'amie prodigieuse" d'Elena Ferrante.

Rêves de gloire est roman choral magistral orchestrant l'indépendance algérienne et l’avènement progressif d’une commune populaire au sein de la ville d’Alger suite à l’assassinat non résolu du général De Gaulle en 1960.
Les événements nous sont comptés au travers de divers témoignages, tous liés à l’émergence d’un mouvement idéologique spontané qui naquis en France au cours de quelques semaines de fêtes orgiaques passées à la postérité sous le nom d’ « été insensé ».
Au cœur de l’intrigue, un collectionneur de disques vinyle passionné de « rock gymnase » et de « musique psychodélique » s’est lancé dans une quête impossible. : retrouver l’un des 50 exemplaires de l’unique album du groupe vautrien (« ces vauriens toujours vautrés » ) « Glorieux fellagas », qui accompagna la prise de la radio d’Algerois et la déclaration de la commune populaire au rythme de sa chanson iconique « Rêves de gloire ».
Roland C. Wagner a créé une formidable uchronie rock&roll et libertaire, un microcosme spécifique à Alger, à sa casbah - ses figures, ses légendes – modelé dans son désir d’utopie.
Car le moteur de cette histoire est bien le désir de transformations sociales au milieu du chaos d’une histoire politique échappant le plus souvent aux principaux concernés. Roland C. Wagner nous plonge au cœur de leurs désirs, de leurs tourments, avec l’énergie et la fougue du porteur de liberté.
Rêves de gloire, lauréat du Grand Prix de l'Imaginaire 2012 est paru aux éditions L'Atalante en 2011 (25 euros). Il est également disponible en format poche dans la collection Folio SF (12,40 euros).

Années 80, Marseille. .Max Audibert qui se destine aux études de médecines à une révélation aussi soudaine qu'insolite. Il deviendra chasseur de phoques! ni une ni deux, il s'installe dans un petit village groenlandais et de fil en aiguille deviendra plus Inuit que les inuits. Aujourd’hui instituteur du village et guide, c'est lui qui devient passeur des traditions autochtones. Un récit passionnant, souvent drôle et tantôt tragique servi par le superbe travail de dessin et de couleurs de Simon Hureau.

Une belle réussite pour toute la famille ! Et pour prendre le frais !!

L'exquise noirceur du roman de jim Thompson illustrée magistralement par l'incroyable Thomas Ott !!

Pulp fiction...

Un homme, un voyageur, un étranger dont nous ne savons rien, part sur les routes à la rencontre de bien étranges jardiniers.
Leur territoire se nomme Jardins statuaires, il est composé de nombreux domaines régis de manière autonome, avec à sa tête un doyen – homme - ,des jardiniers, hommes toujours et des femmes, comme absentes, cachées. Il y a des lois, des rites immuables si profondément ancrés dans la terre que rien ne saurait les abattre. Et ces cultures étranges, des statues d'un blanc d’albâtre, représentations de nymphes, déesses, héros et héroïnes aux postures alanguies ou martiales ; cultures contraintes s'échinant à échapper au contrôle des hommes : difformes, marquées par l'absence – d'un bras, d'une tête - des statues de pierre qui poussent en sortant d'elles mêmes, hors de tout contrôle, à la manières des ronces ou d'herbes folles.

Le voyageur, curieux de tout, fasciné, révèle l'ombre derrière les règles millénaires. S'évertuant à tout noter, tout fouiller, avec la foi insensée de l'archiviste, il creuse le cœur de cette société, jusqu'en son crépuscule.

Un écriture dense, atypique dans les genres de l'Imaginaire. Un roman culte,