- EAN13
- 9782021246971
- Éditeur
- Seuil (réédition numérique FeniXX)
- Date de publication
- 1991
- Collection
- Fiction & Cie
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Tout au bout de la rue du Garde-Chasse, aux Lilas, le regard s'étend à
l'infini et parcourt d'un coup toute la distance qui s'étend jusqu'à
l'Allemagne du Nord où fut vécue la première enfance du narrateur, dans le
village natal, près de Hambourg. L'horizon évoque la découverte des couleurs
et des sens, mais aussi des origines (juives) et de la culpabilité du corps
autour de laquelle se disposeront tous les épisodes ultérieurs. Puis le regard
descend jusqu'aux Alpes françaises où il fut accueilli, à l'âge de onze ans,
dans une maison d'enfants, et caché dans une ferme (à Megève) en 1943 pour
échapper aux Allemands. Plus tard, dans cette même Savoie, aura lieu la
découverte de la volupté masochiste et de la jouissance de la punition liées à
l'angoisse de la survie. En 1949, un voyage en Allemagne le mettra en présence
de sa faute, de son innocence perverse et, revenu à Paris, il reverra comme en
un film les images de ses fuites, le cœur battant, au temps de l'Occupation.
Le colporteur qu'on tue ou le petit trafiquant qui meurt, c'est toujours la
même mort. Tout paysage ainsi fait alterner la joie de voir et l'angoisse de
se souvenir.
l'infini et parcourt d'un coup toute la distance qui s'étend jusqu'à
l'Allemagne du Nord où fut vécue la première enfance du narrateur, dans le
village natal, près de Hambourg. L'horizon évoque la découverte des couleurs
et des sens, mais aussi des origines (juives) et de la culpabilité du corps
autour de laquelle se disposeront tous les épisodes ultérieurs. Puis le regard
descend jusqu'aux Alpes françaises où il fut accueilli, à l'âge de onze ans,
dans une maison d'enfants, et caché dans une ferme (à Megève) en 1943 pour
échapper aux Allemands. Plus tard, dans cette même Savoie, aura lieu la
découverte de la volupté masochiste et de la jouissance de la punition liées à
l'angoisse de la survie. En 1949, un voyage en Allemagne le mettra en présence
de sa faute, de son innocence perverse et, revenu à Paris, il reverra comme en
un film les images de ses fuites, le cœur battant, au temps de l'Occupation.
Le colporteur qu'on tue ou le petit trafiquant qui meurt, c'est toujours la
même mort. Tout paysage ainsi fait alterner la joie de voir et l'angoisse de
se souvenir.
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