Votre librairie disponible 24/24 h

Librairie La Galerne - 148, rue Victor Hugo - 76600 Le Havre

02 35 43 22 52

La Récidive. Révolution russe, révolution chinoise
EAN13
9782072565397
Éditeur
Gallimard
Date de publication
Collection
Bibliothèque des Histoires
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

La Récidive. Révolution russe, révolution chinoise

Gallimard

Bibliothèque des Histoires

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782072565397
    • Fichier EPUB, avec DRM Adobe
      Impression

      Impossible

      Copier/Coller

      Impossible

      Partage

      6 appareils

      Lecture audio

      Impossible

    20.99

  • Aide EAN13 : 9782072565403
    • Fichier PDF, avec DRM Adobe
      Impression

      Impossible

      Copier/Coller

      Impossible

      Partage

      6 appareils

      Lecture audio

      Impossible

    20.99

Autre version disponible

L’accession de la Chine au rang de deuxième puissance économique mondiale
confère une meilleure image à la révolution chinoise qu’à la russe. Elles ont
pourtant presque tout en commun : la révolution chinoise a d’abord été une
copie conforme de l’autre, Mao Tsé-toung ne connaissant guère le marxisme qu’à
travers la vulgate de Staline. Puis il a pris conscience moins des vices de
son modèle que de son inadaptation à un pays surpeuplé du tiers-monde. Mais au
lieu de corriger le modèle, il a prétendu aller plus loin et plus vite dans le
même sens. À la différence de la réplique d’un séisme, d’ordinaire moins
catastrophique, le Grand Bond en avant est une réplique aggravée du premier
plan quinquennal soviétique (1929-1933), conçu en fonction d’une fin rêvée
sans tenir compte des possibilités. Et c’est en tournant le dos à la
révolution que la Chine se développe à vive allure. Finalement, le panorama
que fait ressortir Lucien Bianco de son étude est assez similaire : système
politique, surexploitation de la paysannerie, entraînant les deux plus grandes
famines du siècle, mise au pas des intellectuels, répression, camps. La
comparaison entre Staline et Mao qui couronne le tableau le conduit à remonter
jusqu’à Lénine et à faire sien le constat d’un historien chinois : "Autant que
possible, le mieux est d’éviter de recourir aux révolutions."
S'identifier pour envoyer des commentaires.