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Sigmund Freud – Benedictus de Spinoza. Correspondance 1676-1938
EAN13
9782072660115
Éditeur
Gallimard
Date de publication
Collection
Connaissance de l'Inconscient - Le principe de plaisir
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Sigmund Freud – Benedictus de Spinoza. Correspondance 1676-1938

Gallimard

Connaissance de l'Inconscient - Le principe de plaisir

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782072660108
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Autre version disponible

Alors que Freud déclare à son ami Romain Rolland qu’il va écrire une série de
textes sur Moïse, celui-ci l’invite à lire le Traité des autorités
théologiques et politiques. Freud, proche de ses quatre-vingts ans, n’a jamais
lu Spinoza, qu’il admire… de loin. Il s’y met et y trouve l’élan pour
"profaner" – rendre profane – la figure de Moïse. Spinoza, ce juif renégat, le
fascine bientôt. Le désir de savoir ce qu'il aurait pensé de son Moïse le
décide à lui écrire, à deux cent soixante ans de distance. Spinoza, surpris,
ravi, lui répond. Commence un échange de seize lettres, dont l’intensité,
l’intimité, la variété et la nouveauté vont crescendo. Chacun d’eux a enfin
trouvé un interlocuteur en dépit et à cause de fortes divergences (la primauté
du narcissisme, l’extension du complexe d’Œdipe, les va-et-vient entre
conscient et inconscient, etc.). Ils se rejoignent sur l’essentiel : il
n’existe aucune autorité supérieure à la Nature. Il n’existe aucun Père de
l’humanité, excepté ceux qu’elle se donne à elle-même. Il n’existe aucun
mystère, mais des énigmes, à résoudre par les moyens de la Raison. Les deux
hommes se savent près de la mort : ils sont exigeants, se font confiance,
parlent de ce qui importe. La connaissance, le salut par la Raison ou par la
religion, le sort des juifs, la psychothérapie, leur histoire de famille, la
place des femmes : autant de questions qui se répondent et se taisent, pour le
plaisir du lecteur, véritable destinataire de ces lettres.
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