- EAN13
- 9782073039569
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 02/2024
- Collection
- Folio actuel
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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L'empire de la surveillance. Suivi de deux entretiens avec Julian Assange et Noam Chomsky
Ignacio Ramonet
Gallimard
Folio actuel
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Aide EAN13 : 9782073039569
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Papier - Folio 8,30
Les révélations d’Edward Snowden ont permis de découvrir que notre vie privée
est menacée par la surveillance et l’espionnage de masse auxquels nos outils
technologiques, censés à l’origine élargir notre espace de liberté, nous
soumettent tous. Internet et sa révolution numérique profitent en premier lieu
à cinq entreprises privées américaines – Google, Apple, Facebook, Amazon et
Microsoft – qui s’enrichissent en exploitant nos données personnelles,
qu’elles transfèrent en continu à la NSA, la plus puissante des agences
américaines de renseignement. Simultanément, prétextant lutter contre le
terrorisme, des gouvernements – y compris parmi les plus démocratiques –
n’hésitent plus à enfreindre leurs propres lois pour mieux espionner et
contrôler leurs citoyens. Dans une postface inédite, Ignacio Ramonet souligne
l’accélération de ce phénomène lors des épisodes de frayeurs collectives,
permise par les applications rendues quasi-obligatoires pour limiter la
propagation d’un virus. L’auteur décrit ici l’alliance – État, appareil
militaire de sécurité, industries géantes du Web – qui a produit cet empire de
la surveillance qui défie les citoyens, restreint leurs droits civiques et met
en péril une certaine conception de la démocratie.
est menacée par la surveillance et l’espionnage de masse auxquels nos outils
technologiques, censés à l’origine élargir notre espace de liberté, nous
soumettent tous. Internet et sa révolution numérique profitent en premier lieu
à cinq entreprises privées américaines – Google, Apple, Facebook, Amazon et
Microsoft – qui s’enrichissent en exploitant nos données personnelles,
qu’elles transfèrent en continu à la NSA, la plus puissante des agences
américaines de renseignement. Simultanément, prétextant lutter contre le
terrorisme, des gouvernements – y compris parmi les plus démocratiques –
n’hésitent plus à enfreindre leurs propres lois pour mieux espionner et
contrôler leurs citoyens. Dans une postface inédite, Ignacio Ramonet souligne
l’accélération de ce phénomène lors des épisodes de frayeurs collectives,
permise par les applications rendues quasi-obligatoires pour limiter la
propagation d’un virus. L’auteur décrit ici l’alliance – État, appareil
militaire de sécurité, industries géantes du Web – qui a produit cet empire de
la surveillance qui défie les citoyens, restreint leurs droits civiques et met
en péril une certaine conception de la démocratie.
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