- EAN13
- 9782213689104
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 09/09/2015
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Aide EAN13 : 9782213689104
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Le 19 décembre 2014, presqu’à la sauvette, les actionnaires d’Alstom décident
de vendre à l’américain General Electric les activités énergie du groupe, un
des leaders mondiaux pour l’équipement des centrales électriques. Une bonne
affaire pour GE. Une mauvaise pour la France. Après Pechiney, Arcelor,
Alcatel, c’est le dernier acte du grand démantèlement de l’industrie
française. La France perd le contrôle d’un secteur stratégique :
l’électricité, l’un des piliers de la croissance économique du XXIe siècle.
D’Alstom, il ne reste que la branche Transport.
De la fabrication des turbines Arabelle indispensables à la nouvelle
génération des EPR à la maintenance du parc existant de centrales nucléaires,
c’est toute la filière nucléaire française qui est ainsi déstabilisée. Au
moment même où Areva est en grande difficulté. Il n’y aura pas d’« Airbus
européen » de l’énergie non plus.
Comment une telle chose a-t-elle pu se produire ? Pourquoi n’a-t-on pas
négocié un accord équilibré ? Pourquoi l’État n’a-t-il rien vu venir ? Quel
rôle ont joué les deux ministres, Montebourg, puis Macron ? Oui, il y a bien
une affaire Alstom.
Jean-Michel Quatrepoint mène une enquête serrée autour de ce dossier. Il
raconte la nouvelle stratégie des États-Unis pour faire main basse sur les
fleurons industriels européens, et français en particulier. Notre classe
dirigeante se révèle impuissante à faire prévaloir les intérêts du pays.
Jean Michel Quatrepoint est journaliste. Après onze ans passés au Monde, il a
dirigé les rédactions de l’Agefi, de la Tribune et du Nouvel Economiste. Il a
été pendant quinze ans le patron de La Lettre A. Il est l’auteur de nombreux
ouvrages, dont La Crise globale (Mille et une nuits, 2008) et Le Choc des
empires (Gallimard, 2014).
de vendre à l’américain General Electric les activités énergie du groupe, un
des leaders mondiaux pour l’équipement des centrales électriques. Une bonne
affaire pour GE. Une mauvaise pour la France. Après Pechiney, Arcelor,
Alcatel, c’est le dernier acte du grand démantèlement de l’industrie
française. La France perd le contrôle d’un secteur stratégique :
l’électricité, l’un des piliers de la croissance économique du XXIe siècle.
D’Alstom, il ne reste que la branche Transport.
De la fabrication des turbines Arabelle indispensables à la nouvelle
génération des EPR à la maintenance du parc existant de centrales nucléaires,
c’est toute la filière nucléaire française qui est ainsi déstabilisée. Au
moment même où Areva est en grande difficulté. Il n’y aura pas d’« Airbus
européen » de l’énergie non plus.
Comment une telle chose a-t-elle pu se produire ? Pourquoi n’a-t-on pas
négocié un accord équilibré ? Pourquoi l’État n’a-t-il rien vu venir ? Quel
rôle ont joué les deux ministres, Montebourg, puis Macron ? Oui, il y a bien
une affaire Alstom.
Jean-Michel Quatrepoint mène une enquête serrée autour de ce dossier. Il
raconte la nouvelle stratégie des États-Unis pour faire main basse sur les
fleurons industriels européens, et français en particulier. Notre classe
dirigeante se révèle impuissante à faire prévaloir les intérêts du pays.
Jean Michel Quatrepoint est journaliste. Après onze ans passés au Monde, il a
dirigé les rédactions de l’Agefi, de la Tribune et du Nouvel Economiste. Il a
été pendant quinze ans le patron de La Lettre A. Il est l’auteur de nombreux
ouvrages, dont La Crise globale (Mille et une nuits, 2008) et Le Choc des
empires (Gallimard, 2014).
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